Tour de France 2025: "Je leur aurais fait bouffer leur téléphone", Hinault vole au secours de Coquard après les insultes en ligne

Bryan Coquard est apparu très affecté par la situation. En perdant l'équilibre ce lundi lors du sprint intermédiaire de la troisième étape du Tour de France, le sprinteur de l'équipe Cofidis a provoqué involontairement la grosse chute puis l'abandon de Jasper Philipsen. Dans la foulée, le Français a été la cible d'insultes sur les réseaux sociaux.
Présent dans l'émission Vélo Club sur France Télévisions ce mardi, Bernard Hinault n'a pas vraiment apprécié ces mauvais comportements des fans ou internautes à l'encontre du sprinteur tricolore.
"Ils sont loin et viennent t'insulter... Qu'ils viennent en face et puis on va s'expliquer d'homme à homme", a lancé le dernier vainqueur tricolore du Tour de France (en 1985), défendant ainsi Bryan Coquard.
"Ce sont des idiots"
Relancé sur le plateau par le consultant Yoann Offredo, qui a glissé que Bernard Hinault "aurait mis des bourre-pifs", le "Blaireau" a acquiescé. "Je ne me serais pas gêné", a répondu le septuagénaire. "Je leur aurais fait bouffer leur téléphone. Ce sont des idiots, ils n’ont jamais pratiqué le vélo et ils ne savent pas ce que c'est, je trouve ça dommage."
Après la troisième l'étape, où il a finalement chuté dans le sprint final, Bryan Coquard a tenu à présenter ses excuses à Jasper Philipsen même si son geste n'était pas volontaire. Les commissaires l'ont eux sanctionné d'un carton jaune, le plaçant sous la menace d'une expulsion de la course et d'une suspension en cas de prochain avertissement. Non sans oublier l'amende et un retrait de 13 points au classement du meilleur sprinteur.
"Toujours très désolé" pour le malheureux Philipsen, Coquard peine toutefois à comprendre sa sanction, qu'il trouve "très, très, très, très injuste." "99% du peloton est venu me parler aujourd'hui et me dire que c'était injuste", a confié l'intéressé à L'Equipe. "Là j'ai passé ma journée à freiner et laisser passer les mecs de peur de reprendre un deuxième carton jaune."