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Tour de France 2025: on connaît le tracé précis de la dernière étape dans les rues de Paris (et il est corsé)

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Les organisateurs du Tour de France ont présenté le tracé de la très attendue dernière étape de l’édition 2025, ce mercredi, avec la confirmation d’un détour par la Butte Montmartre, que les coureurs emprunteront trois fois.

Les fans de cyclisme peuvent jubiler, certains coureurs beaucoup moins. Les organisateurs du Tour de France ont dévoilé ce mercredi le tracé précis de la très attendue dernière étape de l’édition 2025, ce mercredi. Et comme annoncé, le peloton passera par la butte Montmartre, un peu moins d’un an après l’ambiance surréaliste qui avait accompagné la course en ligne des Jeux olympiques de Paris. Et la marée humaine, qui s’annonce sur les pavés de la plus célèbre colline parisienne, ne sera pas déçue.

L'arrivée reste sur les Champs Elysées

Car les coureurs y passeront à trois reprises. Avant cela, ils se seront élancés de Mantes-la-Ville et auront déjà parcouru les Champs Elysées trois fois. Ils reviendront sur la plus grande avenue du monde à trois autres reprises, puis une dernière fois pour y disputer le traditionnel sprint massif de fin de Tour. A moins que les passages répétés dans les rues escarpées et ceux de la butte Montmartre ne fassent la part belle aux échappés et ne chamboulent le schéma traditionnel.

Habituellement considérée comme une parade où le peloton trinque à la gloire des maillots respectifs et sans autre enjeu qu’une victoire de prestige au sprint, la dernière étape du Tour change de format avec ce tracé bien plus escarpé et propice à une course mouvementée. Et cette entorse à la tradition n’a pas franchement que des adeptes.

Vingegaard et Evenepoel n'y étaient pas du tout favorables

Jonas Vingegaard, double vainqueur du Tour de France en 2022-2023, fait partie des personnes pas du tout emballées par l’ascension de la rue Lepic. "Pour être honnête, je ne trouve pas que ce soit une bonne idée", a déclaré le Danois en début de semaine. "Montmartre m’a semblé très beau aux Jeux olympiques, avec une très bonne ambiance. Mais quand les coureurs y sont arrivés, il en restait 50 dans le peloton. Là, on sera 150 à se battre pour se positionner, sur une montée très étroite. Ça va ajouter du stress, plus qu’on ne le voudrait."

Même Remco Evenepoel, sacré champion olympique l’été dernier en domptant les multiples passages à Montmartre, n’apprécie pas de voir le format adapté au Toru de France. "Ce n'est pas la peine de compliquer les choses, on aura assez de moments pour livrer bataille, à se battre pour garder notre position, sans avoir ça en plus le dernier jour", s’est agacé le Belge.

NC