Tour de France: le coup de gueule de Calmejane sur le scandale des punaises jetées sur la route et des crevaisons à gogo

Victor Lafay est passé entre les clous. Vainqueur de la deuxième étape du Tour de France dans les rues de Saint-Sébastien, le coureur Cofidis a évité les pièges lancés par certains spectateurs mal intentionnés, comme le confirme son directeur sportif Thierry Marichal à l'arrivée, alors que tous ses coéquipiers ont été touchés par des punaises.
"Le seul qui n'a pas crevé, c'est Victor Lafay, et il gagne"
"On a quand même eu sept crevaisons dans le passage des punaises, apprend-il au micro de RMC Sport. Il faut savoir que les spectateurs ont jeté des punaises, on a été pas mal impactés, on a dû changer sept coureurs. Le seul qui n'a pas crevé, c'est Victor Lafay, et il gagne". Le coureur de 27 ans est sorti du groupe des favoris à la flamme rouge, résistant au retour de Wout Van Aert dans les derniers mètres.
Son coéquipier Guillaume Martin n'est pas parvenu à terminer dans le groupe maillot jaune, confirmant avoir aussi pâti de ce fléau. "J'ai été vicitme d'une crevaion peu de temps avant la dernière ascenion, explique-t-il à l'arrivée. On se demandait s'il n'y avait pas des punaises. On est trois coureurs de l'équipe à avoir crevé à cet endroit-là".
"On peut tomber et se faire très mal avec vos conneries"
58e du jour et arrivé à 6'26" du lauréat de l'étape, Lilian Calmajane (TotalEnergies) se plaint également de clous, vidéo à l'appui où cinq punaises sont enfoncées dans sa roue avant. "Merci pour ce genre de connerie humaine…, écrit le Français sur Twitter. Je pense ne pas avoir été le seul victime de crevaison dans le final… Sachez qu’on peut tomber et se faire très mal avec vos conneries, bande d’abrutis…". Il explique toutefois que sa roue "a tenu pendant dix kilomètres", avant de constater les dégâts à l'arrivée.