Tour de France féminin 2025: "Pas une question de respect", Vos répond à la charge de la FDJ-Suez après la lourde chute de Vollering

A défaut d’avoir à nouveau franchi la ligne en levant les bras, Marianne Vos a récupéré le maillot jaune lors de l’arrivée de la troisième étape du Tour de France féminin 2025, lundi à Angers. La coureuse de Visma Lease a Bike, vainqueure la veille à Plumelec (Morbihan) devant sa coéquipière Pauline Ferrand-Prévot, a terminé deuxième d’un sprint remporté dans le Maine-et-Loire par Lorena Wiebes (SD Worx-Protime). De quoi prendre la tête du général et mettre fin à la parenthèse enchantée de la Mauricienne Kim Le Court, première Africaine à porter le maillot jaune sur la Grande Boucle.
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Mais cette troisième étape a également été marquée par une violente chute collective à 3,7km de l’arrivée. Un incident lors duquel Demi Vollering, l’une des principales favorites, a été blessée. Après être restée longtemps au sol, la leader de la FDJ-Suez a pu terminer l’étape sans être pénalisée puisque les temps avaient été gelés à cinq kilomètres de l’arrivée. Mais la Néerlandaise, deuxième du Tour l’an passé et lauréate en 2023, souffre de multiples contusions. Après avoir passé des examens qui ont permis d’écarter le risque d’une commotion cérébrale, Demi Vollering va pouvoir prendre le départ de la quatrième étape entre Saumur et Poitiers ce mardi matin.
"C’est un sport où l’on doit se battre pour une position"
Mais Stéphane Delcourt, le manager de la FDJ-Suez, a poussé un coup de gueule en visant le peloton après la chute de sa taulière: "On ne peut pas maîtriser les trajectoires de nos adversaires. Je voudrais juste souligner quand même qu’il y a un vrai manque de respect dans le peloton. On l’a dit sur le Tour de France masculin aussi, mais on a vu des comportements de certaines équipes où il n’y a plus de respect des leaders, il n’y a plus de respect de certaines sprinteuses et j’aimerais passer un vrai coup de gueule parce qu’avec ASO (l’organisateur de la course) on l’a dit ce (lundi) matin: les athlètes elles-mêmes créent des dangers".
Une charge à laquelle a répondu Marianne Vos. "Malheureusement, ces choses peuvent arriver. Ce sont les coureuses qui se battent pour la position qui rendent la situation dangereuse, mais ce n'est pas vraiment une question de respect, je pense", a lâché la Néerlandaise de 38 ans, dans des propos rapportés par CyclingNews. "Cela arrive aussi dans d'autres courses. C'est un sport où l'on doit se battre pour une position. Bien sûr, c'est mieux quand les gens le font d'une bonne manière et laissent de l'espace, mais ces choses peuvent aussi malheureusement se produire, même si j'espère que ce ne sera pas trop le cas".