"Pantani? Il ne m'a jamais devancé": Virenque convaincu qu'il aurait gagné le Tour de France 1998 sans l'affaire Festina

Vainqueur d’une étape mythique du Tour de France en haut du Mont Ventoux, Richard Virenque avait marqué les esprits pour son retour sur la prestigieuse course en 2002. En marge de la 16e étape de l’édition 2025 avec une arrivée au sommet de la prestigieuse difficulté, le média belge DH-Les Sports a interrogé celui qui était le chouchou du public français et qui l’est resté malgré l’affaire Festina en 1998.
La tristement célèbre affaire de dopage qui a entraîné la disqualification de l’équipe de Richard Virenque en pleine Grande Boucle. Une course que le Varois était certain de gagner.
"J'allais gagner le Tour 1998 qui passait par la Corrèze, chez eux", a volontiers résumé ce proche de la famille Chirac qui estime avoir payé sa proximité avec l’ancien président de la République. "Rien ne pouvait m'empêcher de gagner. À part cette affaire…"
"Le Tour 1998 me tend les bras"
Malgré de multiples contrôles et même des aveux lors du procès de l’affaire Festina, Richard Virenque n’a jamais été testé positif à un produit dopant sur le Tour de France 1998. Au contraire de plusieurs rivaux pour le classement général d’une course finalement remportée par Marco Pantani devant Jan Ullrich.
Mais à écouter Richard Virenque, c’est lui qui aurait dû gagner cette édition de la Grande Boucle sans cette conspiration fomentée contre lui par l’Etat (comprendre la gauche arrivée au gouvernement en 1997 après la dissolution de l’Assemblée nationale), toujours selon lui. Mais avant l’éclatement de l’affaire Festina, Richard Virenque se sentait le plus fort.
"Pantani? Il ne m'a jamais devancé dans le Tour… Dès 1992, je sais que je suis un coureur du Tour. En 1994, je perds trois places et finis cinquième à cause du chrono entre Cluses et Avoriaz", a enchaîné celui qui a finalement été blanchi dans cette affaire après plusieurs années de procédure. "Cela m'a poussé à travailler le contre-la-montre que je détestais. Grâce à Armel André, je progresse avec, comme point d'orgue, Saint-Etienne 1997 où je finis 2e derrière Jan Ullrich. Le Tour 1998 me tend les bras."