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Cancellara : « Une mission à finir »

Fabian Cancellara

Fabian Cancellara - -

Impressionnant vainqueur du Tour des Flandres le week-end dernier, Fabian Cancellara sera le grand favori de Paris-Roubaix, dimanche. Victime de deux chutes cette semaine, le Suisse va tenter d’oublier la douleur pour décrocher une troisième victoire dans l’Enfer du Nord, après 2006 et 2010.

Fabian, comment vous sentez-vous après vos deux chutes de la semaine ?

Je peux m’estimer heureux d’être là et je suis impatient d’être à dimanche. Je vais bien. Je ressens juste les douleurs des deux chutes. Ça fait encore mal mais il y a une mission à finir, c’est la course de dimanche. C’est ce qui compte le plus pour moi, le reste… L’équipe essaie de faire le maximum, que ce soit les soigneurs, les ostéopathes et les docteurs, pour que je puisse bénéficier des meilleurs soins possibles.

Avez-vous récupéré ?

Je sens que j’ai bien récupéré de la première chute (mercredi au GP de l'Escaut). Mais celle d’hier (jeudi lors de la reconnaissance de Paris-Roubaix), c’est celle qui me fait le plus mal et je pense que c’est normal parce qu’il n’y a que la peau sur l’os sur le côté. C’est pour ça que ça fait si mal. Mais lorsque l’on sait tout ce qui se passe pendant le Paris-Roubaix, quand vous arrivez à Roubaix, vous avez normalement quelques blessures sur le corps. Moi je pars déjà avec un handicap mais, au final, je fais juste ce que j’ai à faire. Je pense juste à dimanche, rien de plus. Ce qui vient après m’importe peu. Bien sûr, j’espère arriver à Roubaix en bonne santé.

« Moi et mon équipe, on sait ce qu’on doit faire »

En l'absence de Tom Boonen, vous serez le grand favori de la course. Est-ce un avantage ou un inconvénient ?

C’est sûr que sans les chutes, les choses auraient été totalement différentes. Mais avec cette deuxième chute… Au final c’est une course cycliste. Il y a beaucoup de coureurs qui veulent gagner et beaucoup de façons de gagner. Sur le papier, je suis favori mais il n’y a pas que mon nom sur la liste. Roubaix, c’est différent du Tour des Flandres mais moi et mon équipe, on sait ce qu’on doit faire.

A quel type de course vous attendez-vous ?

Je pense que beaucoup d’équipes se disent : « On va anticiper les attaques de Cancellara et de son équipe. » Mais je pense que nous avons une équipe très forte, avec des gars hyper motivés. Ils sont capables d’aller très vite. Nous ferons ce que nous devons faire : rester ensemble, courir en équipe. C’est le plus important dans un Paris-Roubaix.

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Propos recueillis par Nicolas Paolorsi