Chainel : « On est un peu ‘sadomasos’… »

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Steve, que représente pour vous « l’enfer du Nord » ?
Tout est dans le nom. L’enfer du Nord, ça correspond à la course. Cette année, ce n’est pas trop mal parce qu’on a le soleil. Mais on sait tous que cette course est l’une des plus physiques de l’année et pas uniquement au niveau des jambes. Le dos, les bras et même les doigts sont sollicités par les secteurs pavés. Il faut faire son maximum et surtout ne pas avoir peur de se faire mal.
Existe-t-il une certaine appréhension avant la course ?
Non, tous les concurrents ont envie de la faire. C’est fou, parce qu’on est un peu ‘sadomasos’ quand même. On a hâte d’être au départ et de se faire mal. C’est la reine des classiques, donc on a envie de donner notre maximum, d’être devant, on a même envie d’aller sur le pavé. Certes il y a un peu de nervosité, comme avant toutes les courses, mais pas d’appréhension particulière. C’est une fois dans l’année, donc on en profite…
Où placez-vous le Tour de France par rapport à Paris-Roubaix ?
Je suis un coureur de classiques, donc si je dois choisir entre une étape du Tour de France et Paris-Roubaix, je choisis Paris-Roubaix cent fois. Le tour est évidemment la vitrine du cyclisme, donc je serais heureux de pouvoir accrocher les deux. Mais j’aime vraiment ces courses d’un jour, et surtout Paris-Roubaix !