"Je ne sais pas pourquoi ça a fait autant de bruit": Pogacar calme le jeu après les débats sur sa fatigue mentale

Un mois et demi après son quatrième succès sur le Tour de France, Tadej Pogacar retrouvera le peloton vendredi à l'occasion du GP de Québec. Le Slovène se dit reposé et en même temps un peu surpris par les débats qui ont suivi ses déclarations de l'été sur son usure mentale.

Finies les vacances. Resté un mois et demi loin de la compétition après avoir remporté fin juillet son quatrième Tour de France, Tadej Pogacar (26 ans) se sent à nouveau prêt à effrayer la concurrence. C’est au Grand Prix de Québec qu’il effectuera sa reprise ce vendredi, le regard évidemment tourné vers ses grands objectifs de cette fin de saison avec les Mondiaux au Rwanda (contre-la-montre et course en ligne les 21 et 28 septembre), les championnats d'Europe en France (5 octobre) et le Tour de Lombardie (11 octobre).

"C'est normal d'être fatigué"

Un menu copieux pour le champion slovène, qui n’avait pas caché son usure mentale et sa lassitude au cœur de l’été, quand il s’était dit pressé d’en finir avec le Tour et de rentrer chez lui se reposer. Ses propos avaient même laissé craindre un possible burn-out ou une retraite anticipée. "Quand vous faites trois semaines de courses à bloc, c'est normal d'être fatigué à la fin. Je ne sais pas pourquoi ça a fait autant de bruit cette année", a-t-il toutefois nuancé ce mercredi à l’occasion d’une conférence de presse au Canada, dans des propos rapportés par L’Équipe, se disant "reposé".

"J'ai dit après la Plagne (19e étape) que j'étais fatigué, c'est totalement normal. On est déjà fatigué après un jour de course alors après trois semaines...", a précisé le leader d'UAE Emirates-XRG, ajoutant qu’il lui "reste de la motivation" pour ses dernières courses de 2025. "Mais on ne sait jamais vraiment comment la forme sera, il faut y aller à l'instinct", a-t-il étayé, alors qu’il totalise déjà 16 victoires cette année. En 2024, il avait dû se contenter d'une 7e place pour sa rentrée au GP de Québec, mais il s'était rattrapé deux jours plus tard en s'offrant le GP de Montréal. Avant, surtout, de décrocher le titre mondial et un quatrième Tour de Lombardie.

RR