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Tour des Flandres: Van der Poel était malade et sous antibiotiques avant la course

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Mathieu Van der Poel, troisième du Tour des Flandres, a été diminué par un virus la semaine précédent la course, a révélé son directeur sportif dimance. Mais le cycliste néerlandais ne s'est pas caché derrière cette excuse.

Mathieu Van der Poel n'était pas au top de sa forme pour tenter d'aller décrocher une quatrième victoire sur le Tour des Flandres, dimanche. Troisième à l'arrivée derrière l'intouchable Tadej Pogacar et Mads Pederson, le Néerlandais était souffrant les jours précédent la course. Il est tombé malade lors de sa victoire sur le GP E3, le 28 mars dernier, a confié son directeur sportif, Christoph Roodhooft.

"Il a pris des antibiotiques pendant trois jours"

"Mathieu reniflait déjà à ce moment-là", a-t-il déclaré. "Il m'a envoyé un message le 1er avril, mardi dernier, disant qu'il était vraiment malade. Je lui ai répondu: "ne rigole paspas, d'accord". Mais ce n'était pas une blague. Il a pris des antibiotiques pendant trois jours. Être malade n’est jamais agréable et il a manqué quelques entraînements."

Dimanche, le champion du monde 2023 a aussi chut" à 127 kilomètres de l'arrivée. Et pour son équipier, Gianni Vermeersch, cela a pesé sur la décision finale. "Il a eu des problèmes à l'épaule après cette chute. Je pense vraiment que cette chute a tué Mathieu. C'est logique, non? S'il faut faire un tel effort pour revenir, je pense qu'à ce moment-là de la course, le peloton n'a pas hésité. Je ne dis pas que sans cette chute, il aurait gagné à 100 %, mais cela a eu un impact."

Le principal intéressé, lui, n'a cherché aucune excuse à l'arrivée, ni sur l'impact de sa chute, ni sur celui de son virus. "Les dégâts n'étaient pas trop importants", a-t-il minimisé. "J'ai eu de la chance, mais bien sûr, ce n'est jamais bon de tomber. J'ai parfois été un peu trop loin, mais je peux être satisfait de mon podium. C'était une belle bagarre. Je n'avais pas de super sensations. J'ai obtenu cette troisième place grâce à ma volonté. Le plus fort était à l'avant. Celui qui atteint seul le sommet du Quaremont ou du Paterberg remporte presque toujours la course." Il a désormais rendez-vous dimanche avec Tadeg Pogacar sur Paris-Roubaix.

NC