
Vuelta : Aru dans la cour des grands

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Depuis deux saisons déjà, son nom n’est plus étranger des podiums des Grand Tours (3e du Giro 2014, 2e du Giro 2015). Mais jamais Fabio Aru n’était monté sur la plus haute marche. La progression de l’Italien de 25 ans a été récompensée d’un sacre dans la soirée de ce dimanche, à l’issue de la 21e et ultime étape du Tour d’Espagne courue entre Alcalá de Henares – Madrid (98,8km), remportée au sprint par John Degenkolb.
Cette victoire était annoncée après sa superbe prise de pouvoir samedi, marquée par la démonstration collective des Astana dans les cols pour déposséder le Néerlandais Tom Dumoulin du maillot rouge de leader. Aru succède au palmarès de la Vuelta à celui qu’il présente comme son idole, l’Espagnol Alberto Contador. Joaquim Rodriguez (à 1’17) et Rafael Malka (à 1’29) l’accompagnent sur la boite alors que le premier Français, Romain Sicard, se classe 15e (à 17’06).
Attendu sur la Grande Boucle
Propulsé homme fort de la formation Astana dès la 2e étape après l’éviction de Vincenzo Nibali, coupable de s’être accroché à la voiture de son équipe après une chute, Fabio Aru a impressionné. Impérial en montagne face aux Rodriguez ou Quintana, l’Italien s’est accroché lors du contre-la-montre de Burgos (17e étape), concédant moins deux minutes au spécialiste Tom Dumoulin.
Deuxième du Giro en mai derrière… Contador, Aru avait été dispensé de Tour de France par Astana. Il est désormais attendu sur la Grande Boucle, où son talent protéiforme laisse entrevoir la capacité d’accrocher un podium. Le seul qui manque à son palmarès en Grand Tour.