"C'est un acte lâche et gratuit": Bengous "scandalisé" après avoir reçu des coups de matraque d'un policier avant Real-OM

"Je trouve ça scandaleux et honteux." Au lendemain de la défaite de l'Olympique de Marseille sur la pelouse du Real Madrid en ouverture de la phase de ligue de Ligue des champions (2-1), l'influenceur Bengous était l'invité de "Rothen s'enflamme" ce mercredi sur RMC.
Figure emblématique des fans marseillais, le Youtubeur était du déplacement dans la capitale espagnole grâce à deux places offertes par "la famille de Zizou". Après avoir passé une partie de l'après-midi dans l'ambiance festive de la Plaza Mayor de Madrid, Bengous a suivi le cortège des supporters de l'OM jusqu'au stade Santiago Bernabéu. C'est alors que quelques échauffourées ont éclaté entre supporters marseillais et forces de l’ordre espagnoles.
"Un moment inexplicable"
Présent sur place et en train de filmer les événements, Bengous a été ciblé par un policier de la Guardia Civil qui lui a donné plusieurs coups de matraque, comme l'a montré une vidéo de RMC Sport. "J'étais en train de filmer pour mes réseaux sociaux et je ne sais pas ce qu'il s'est passé", a-t-il confié sur notre antenne. "Je suis tombé sur un Zorro. Il avait une matraque et il m'a envoyé des 'pam pim pam poum', je n'ai rien compris."
Et d'ajouter: "Je suis quelqu'un de très respectueux. Je ne suis pas un méchant. Je suis anti-violence. Je suis pour le respect de tout le monde (...) On était très festifs. On chantait pour notre club. Tout se passait dans une ambiance fantastique. La Guardia Civil, ils sont un peu spéciaux. Ils tapent sur n'importe qui et n'importe comment. C'était vraiment un acte gratuit. Il faut savoir qu'il y avait des enfants et des femmes. C'est tombé sur moi et ça a été filmé. Pour moi, c'est un acte lâche et gratuit et je trouve ça scandaleux et honteux."
S'il a gardé de belles marques de cet incident sur son corps, Bengous a tenu à relativiser sur sa situation. "Je ne vais pas me plaindre car il y a des choses plus graves", a-t-il rappelé. "J'ai pris deux coups de matraque, j'ai des trucs sur les épaules et le bras en feu, mais il n'y a pas mort d'homme."
L'homme aux 900.000 abonnés en cumulé sur ses réseaux sociaux a alors préféré retenir le déplacement "incroyable" des 4.000 Marseillais dans la capitale espagnole, malgré le fait "de repartir avec 0 point". "C'était incroyable, un moment inexplicable, il fallait le vivre pour le croire", a-t-il déclaré. "L'avant-match, on l'a passé sur la Plaza Mayor dans une ambiance exceptionnelle, ça a chanté, ça a fait l'apéro avec modération. On a fait le PIB de Madrid. Je pense qu'ils étaient contents de voir les Marseillais attablés sur les terrasses."