Nantes-OL: Kombouaré "s’en bat les roupettes" de son avenir… mais déclare son amour aux Canaris

Antoine Kombouaré n’a jamais fait dans la langue de bois. Et ce n’est pas à la veille d’une demi-finale de Coupe de France, dont le FC Nantes est tenant du titre, qu’il va commencer. Présent en conférence de presse ce mardi à 24h d’affronter l’OL (mercredi à 21h10) pour tenter d’aller conserver son trophée au Stade de France, le technicien a répondu avec toute la franchise qui le caractérise à une question sur son avenir.
"Je m'en bats les roupettes. Je m'en fous complètement", a répondu l’entraîneur des Canaris à la question de savoir si la demi-finale de Coupe de France était déterminante pour la suite de sa carrière. Une manière pour le coach de clamer son amour à son club formateur.
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"Je ne vivrai rien de plus grand que ce que je suis en train de vivre"
"Ce que je suis en train de vivre aujourd'hui est quelque chose de grand. J’aimerais que d’autres entraîneurs vivent ce que je suis en train de vivre. C’est exceptionnel… T'arrives dans ton club formateur, tu gagnes un trophée, tu fais un parcours en Coupe d'Europe... Qu’est-ce que tu veux rêver de plus ? Je ne vivrai rien de plus grand que ce que je suis en train de vivre. Je pourrais aller dans tous les autres clubs, gagner la Ligue des champions... Je suis arrivé à Nantes et, avec ce club, j'ai réussi à gagner une Coupe de France. C’est… unique."
"C’est ma passion, je ne sais rien faire d’autre. À part jouer un peu au golf"
Doit-on lire entre les lignes une envie de poursuivre l’aventure en Loire-Atlantique ? "J’ai envie de bosser, moi. C’est ma passion, je ne sais rien faire d’autre. À part jouer un peu au golf, mais sinon je n’ai pas d’autres passions. Entraîner ici ? Je me fous que ce soit ici ou ailleurs, a tranché Kombouaré. Ici, une fois que tu as fait ça, qu’est-ce que tu peux faire d’autre ? Gagner le championnat de France, ça va être compliqué avec Nantes. Gagner la Ligue Europa, c’est compliqué. La Ligue des champions, on n'en parle pas. Impossible d’être plus heureux qu’à Nantes ? Tu peux être heureux différemment. Mais ce que tu peux accomplir ici avec Nantes…"
"J’étais hier avec mon petit frère, Christian Karembeu, a conclu Kombouaré devant la presse. On rigolait, on parlait de tout… Il m’a dit que c’était important de gagner la Coupe de France pour payer notre dette envers le club. On a payé notre dette, car on doit tout au FC Nantes. Je lui ai dit que maintenant, si on arrive en finale et qu’on gagne, c’est Nantes qui va nous devoir de l’argent", s’est amusé le technicien avant de quitter la salle de presse. Du côté de la Jonelière, on imagine que le scénario esquissé par Kombouaré fait l’unanimité.