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Coupe du monde 2022: la FIFA va recevoir Amnesty International pour parler des travailleurs migrants au Qatar

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A quelques mois de la Coupe du monde 2022 au Qatar, la FIFA recevra ce lundi, à Zurich, une délégation d'Amnesty International. L'organisation de défense des droits humains alerte depuis plusieurs mois sur le sort des travailleurs migrants.

La FIFA a entendu l'appel d'Amnesty International. En août dernier, l'organisation de défense des droits humains faisait part de son inquiétude quant au sort des travailleurs migrants dans le cadre de la Coupe du monde 2022, qui se tiendra en fin d'année au Qatar. L'instance du football accueillera lundi une délégation d'Amnesty à Zurich.

"La réunion sera l'occasion pour Amnesty de remettre une pétition demandant à la FIFA de se pencher sur cette question et sera suivie d'une discussion avec des experts de la FIFA et de son partenaire local au Qatar pour examiner les progrès réalisés jusqu'à présent et les défis qui subsistent", indique un communiqué de la FIFA ce dimanche, qui se félicite d'accueillir l'organisation.

La FIFA pense que le tournoi servira de "changement positif et durable"

L'émirat gazier est régulièrement condamné par les ONG internationales pour le traitement réservé aux centaines de milliers de travailleurs venus notamment d'Asie sur les grands chantiers d'un des événements sportifs les plus importants au monde. "Nous restons pleinement déterminés à assurer la protection des travailleurs engagés dans la livraison de la Coupe du monde, et nous sommes convaincus que le tournoi servira également de catalyseur pour un changement positif et durable plus large dans le pays hôte, a commenté Joyce Cook, directrice de la responsabilité sociale et de l'éducation de la FIFA.

La réunion examinera notamment les "réformes radicales du travail" introduites par le Qatar. La "discussion portera plus particulièrement sur la situation des travailleurs du secteur des services, en particulier du secteur de l'hôtellerie." Ces derniers mois, Amnesty affirmait avoir analysé une vingtaine de certificats de décès émis entre 2017 et 2021, dont 15 comprenaient des termes vagues, comme "insuffisance cardiaque non-spécifiée" et "insuffisance respiratoire aiguë due à des causes naturelles". "Ces phrases n'ont pas de sens sans une explication des causes du décès", avait affirmé à Amnesty David Bailey, membre du groupe de travail de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur les causes médicales de décès. De son côté, le Qatar assure avoir fait beaucoup pour améliorer les conditions de travail des migrants

GL