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Coupe du monde 2022: Le Graët assure que le Qatar "a fait d’énormes progrès sur le plan social"

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Malgré les controverses qui entourent l'organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar, avec notamment la question des droits humains, Noël Le Graët assure auprès du Parisien faire confiance à l'émirat. Le patron de la FFF estime que "les choses avancent vite".

C’est le genre de prise de parole qui plaît à Gianni Infantino. En marge du tirage au sort de la Coupe du monde 2022 effectué vendredi à Doha, Noël Le Graët a pris la défense du Qatar, alors que la Fifa a été rattrapée ces derniers jours par la question des droits humains dans l’émirat.

"Il y a eu des inquiétudes. On en a tous eu. Mais très franchement depuis trois ans, je n’en ai plus. Regardez ce qu’il se passe. Arriver dans un pays comme celui-ci, c’est plutôt une bonne chose pour eux et pour tous, ça fera accélérer les mentalités", a commenté le président de la Fédération française de football auprès du Parisien.

La désignation du Qatar comme pays hôte du Mondial 2022 a suscité dès l’origine une foule de critiques et polémiques, secouant comme jamais la Fifa. Plusieurs médias et ONG ont notamment dénoncé le nombre important de morts sur les sites de construction dans le pays, et le traitement réservé aux femmes et aux personnes LGBTQ+.

"Les choses avancent vite", selon Le Graët

Lise Klaveness, présidente de la fédération norvégienne de football, a aussi profité du Congrès annuel de la Fifa organisé jeudi pour rendre hommage aux "travailleurs migrants blessés ou les familles de ceux qui sont morts dans la préparation de la Coupe du monde". "Il n'y a pas de place pour des employeurs qui ne veillent pas à la liberté et la sécurité des ouvriers du Mondial. Pas de place pour des dirigeants qui n'accueillent pas le football féminin. Pas de place pour des pays hôtes qui ne peuvent pas garantir légalement la sécurité et le respect des personnes LGBT+", a-t-elle asséné.

S’il considère qu’elle a été "extrêmement correcte", Le Graët assure que le Qatar "a fait d’énormes progrès sur le plan social". "On ne peut pas toujours comparer les choses à la France, qui est un pays démocratique depuis très longtemps. Le Qatar a été choisi il y a une dizaine d’années et les choses avancent vite", a-t-il dit au Parisien. Rendez-vous maintenant dans un peu plus de sept mois pour le début du tournoi (21 novembre-18 décembre).

RR