RMC Sport

Coupe du monde 2022: le Portugal a tremblé contre la Turquie, mais jouera bien la finale des barrages

placeholder video
Opposé à la Turquie ce jeudi au Stade du Dragon à Porto, le Portugal a validé (3-1) son ticket pour la finale (mardi) des barrages de la zone Europe. Dominatrice en première période, la Seleçao a connu bien des frayeurs en fin de match, avec un penalty manqué de Burak Yilmaz.

Première étape réussie pour le Portugal. La sélection de Fernando Santos a connu des frayeurs mais s'est qualifiée ce jeudi pour la finale des barrages de la zone Europe grâce à une victoire (3-1) face à la Turquie. Cristiano Ronaldo et ses partenaires retrouveront le Stade du Dragon ce mardi pour un billet pour la prochaine Coupe du monde au Qatar. Pour cela, il faudra battre la Macédoine du Nord, qui a réalisé la sensation dans le même temps en sortant l'Italie (1-0).

Le local Otavio montre la voie

Deuxième de son groupe des éliminatoires derrière la Serbie, le Portugal était condamné à passer par ces barrages. Pour sa troisième sélection seulement avec la Seleçao, le local Otavio, l'un des cadres du FC Porto, a montré la voie à ses coéquipiers. En renard des surfaces, le milieu de terrain a surgi pour ouvrir le score sur une frappe de Bernardo Silva (14e), repoussée par le poteau, concrétisant un premier quart d'heure sans partage. Diogo Jota n'avait pas été loin (11e) déjà de pousser le ballon au fond des filets sur un coup-franc de Bruno Fernandes.

Invaincue depuis quatre matchs et la nomination de Stefan Kuntz au poste de sélectionneur, la Turquie a attendu d'être dos au mur pour réagir. Sur une remise maladroite de Danilo, Cengiz Ünder a tenté sa chance (20e), en vain, là où Berkan Kutlu pourra regretter de ne pas avoir cadré sa tête (24e), lui qui avait sauté plus haut que Diogo Dalot.

Si Diogo Costa est intervenu sur une frappe de Hakan Çalhanoğlu (29e), le Portugal a repris peu à peu le fil. Avant la pause, Diogo Jota pensait mettre à l'abri les siens (42e), d'une tête puissante sur un centre d'Otavio. Au retour des vestiaires, la Turquie s'est montrée à nouveau en difficulté, avec une frappe du gauche de Bernardo Silva (47e), repoussée par Uğurcan Çakır. Mais Burak Yilmaz et ses coéquipiers auront sans doute de gros regrets au vu du scénario.

Yilmaz loupe l'égalisation

Gourmand, Diogo Jota a loupé sa tentative de lob (55e) après une sortie hasardeuse du gardien. Mais en face, la Turquie n'a pas perdu espoir et a relancé la partie grâce à Burak Yilmaz, chirurgical sur une merveille de ballon d'Ünder (66e). L'attaquant du LOSC, a tenté d'obtenir un penalty dans la foulée pour un contact avec Danilo mais l'arbitre a bien jugé la situation pour ne pas siffler.

Déjà buteur et passeur décisif, Otavio aurait pu parachever sa belle soirée par un doublé. Trouvé de la tête, le milieu de Porto a trop croisé sa tentative sur un centre de Raphaël Guerreiro (75e). Sans conséquence toutefois puisque Burak Yilmaz a manqué le but de l'égalisation. Sur un penalty cette fois bien obtenu (86e), le buteur du LOSC a envoyé une lourde frappe sur le dessus de la transversale. L'assistance vidéo était intervenue en faveur de la Turquie, après un contact de José Fonte dans la surface sur Enes Ünal.

En l'absence de plusieurs joueurs (Pepe, Ruben Neves, Renato Sanches, Ruben Dias, Nelson Semedo, Anthony Lopes) ou de la suspension de Joao Cancelo, le Portugal a assuré l'essentiel. Entré en fin de match, Matheus Nunes a signé le but de la victoire dans le temps additionnel (90+4e), sur un contre meurtier, où il a été servi par Rafael Leao. Cristiano Ronaldo a lui envoyé un dernier ballon sur la barre transversale, mais il aura l'occasion de se rattraper dans quelques jours.

Le Portugal va désormais jouer son avenir mardi sur un match couperet. Les Lusitaniens retrouveront la Macédoine du Nord, qui a réussi à éliminer l'Italie (1-0) à la surprise générale.

GL