Bleus: Les 9 chiffres clés de l'année 2016

Paul Pogba et Dimitri Payet - AFP
Un parcours presque sans faute
Le millésime 2016 confine à la perfection pour les Bleus. Sur un total de dix-sept rencontres (matches amicaux, championnat d’Europe et qualification pour le Mondial 2018 inclus), ils affichent 13 victoires et 3 nuls. Mais, aussi, une seule défaite avec la finale perdue de l’Euro 2016 face au Portugal (1-0). Sans doute l’unique match que Didier Deschamps et ses hommes ne voulaient absolument pas perdre.
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Sur le toit du monde
Grâce à ce bilan éclatant, la France squatte le top des charts. C’est ni plus ni moins que le pays qui a remporté le plus de matches cette année. Avec 76,5 % de succès, elle devance l’Argentine (64,3), le Brésil (63,6 %), l’Allemagne (62,5 %) ou encore la Belgique (60 %).
Griezmann, le phare bleu
Depuis 2014, Antoine Griezmann est progressivement entré dans une autre dimension. Pour devenir, aujourd’hui, le principal atout offensif de l’équipe de France. Cinquième joueur de champ le plus utilisé cette année avec 1119 minutes, il a été en général le joueur le plus dangereux (3,2 tirs par match) mais surtout le plus décisif. Avec 8 buts et 6 passes décisives, l’attaquant de l’Atlético Madrid a porté son équipe.
Les indispensables Pogba et Payet
Si la France a pu réaliser une année 2016 de toute beauté, c’est en grande partie grâce à Dimitri Payet et Paul Pogba. Deux hommes sur lesquels Didier Deschamps s’est constamment appuyé. Le joueur de West Ham a signé un magnifique Euro et s’est enfin hissé aux attentes escomptées (7 buts et 5 passes décisives). S’il ne fait pas toujours l’unanimité, son homologue de Manchester United est un titulaire intouchable (1408 minutes, soit le joueur le plus utilisé cette année) dont les statistiques restent éloquentes (3 buts, 3 passes décisives et 7,2 duels gagnés par match, le meilleur français dans ce domaine).
Le joli mois de novembre
Novembre est décidément un mois qui sourit aux Bleus. Avec sa victoire obtenue contre la Suède (2-1, 11 novembre) et le nul contre la Côte d’Ivoire (0-0, 15 novembre) a étiré sa belle série d’invincibilité à domicile. De quoi passer l’hiver bien au chaud.
Une attaque prolifique
C’est également l’un des grands enseignements à tirer de cette nouvelle année écoulée. La France a retrouvé une attaque très prolifique. 35 buts inscrits en 17 matches. Hormis le succès étriqué face aux Pays-Bas (0-1), les Bleus ont toujours imarqué minimum deux buts quand ils ont gagné.
Le Stade de France, forteresse imprenable
Si les partenaires de Lloris ont cédé en finale de l’Euro, ils ont refait du Stade de France une forteresse presque imprenable. 5 victoires décrochées, dont deux dans le cadre des qualifications pour le Mondial 2018.
Varane, le monsieur Propre
Huit titularisations cette année et de plus en plus l’étoffe d’un patron, même s’il n’a pas pris part à l’Euro. Nommé capitaine à trois reprises, Raphaël Varane forme une paire complémentaire avec Laurent Koscielny et s’érige désormais comme l’un des certitudes défensives des Bleus. Preuve de son rayonnement, il présente le bilan immaculé de 100 % de tacles réussis en 2016. De quoi donner raison à son surnom donné au Real Madrid, « Don Limpio » (Monsieur Propre en VF).
Intégration réussie pour Umtiti
Seulement réserviste avant le début de l’Euro, Samuel Umtiti a fait partie de l’aventure grâce à l’absence sur blessure de Varane. D’abord doublure d’Adil Rami au début de la compétition, il a profité de la suspension de ce dernier pour être titulaire à partir des quarts de finale. L’occasion de montrer notamment sa qualité de passe. Pas étonnant, donc, que le Barça ait consenti à le recruter pour 25 millions d’euros.
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