Equipe de France: Deschamps applique la logique de groupe… pour le moment

Didier Deschamps a divulgué sa liste pour les matches de l’équipe de France face aux Pays-Bas et l’Uruguay. Le sélectionneur des Bleus a rappelé plusieurs mondialistes pourtant en difficulté. Et s’en est expliqué.

Une liste sans surprise, pour le dernier rassemblement de l’année pour l’équipe de France, ou presque, puisqu’Anthony Martial fait son retour en Bleu, au bénéfice de l’absence sur blessure de Thomas Lemar. Mais pour le reste, Didier Deschamps a fait du classique avec la présence, à l’exception de Ndombele et de Sakho, de la quasi-totalité des joueurs sacrés champions du monde en juillet dernier.

Justement, la présence de certains mondialistes interpelle. Car leur état de forme est préoccupant, parce que leur performance sur le terrain inquiète, parce qu’ils ne sont pas au mieux, alors que derrière d’autres éléments poussent. "Nabil n'est plus blessé et a joué les deux derniers matchs de l'OL. Il a eu une blessure embêtante avec le dernier rassemblement, explique Deschamps pour justifier le retour en sélection du Lyonnais. La logique de groupe est toujours importante. On a l'objectif de finir premier pour se qualifier pour le Final Four de la Ligue des Nations. Certains sont là, ils ont plus ou moins de difficultés dans leur club mais pour moi, la notion de groupe reste importante. Par rapport à ce que ce groupe a réussi dans notre objectif post-Coupe du monde."

"Après si ça perdure..."

Bref le crédit de la CDM est encore conséquent pour les 23 appelés en Russie par "DD". En témoigne la présence de Florian Thauvin, pas forcément meilleur que son coéquipier Dimitri Payet actuellement à l’OM. Rami, Giroud, pas auteurs tous les deux d’un début de saison tonitruant sont bien là, tout comme Sidibé et Pavard. Justement, le sélectionneur en a profité, en évoquant ces deux derniers, pour préciser que ce crédit n’était pas non plus illimité.

"C'est une question de confiance. En toute sincérité, Pavard, ce n'était pas le meilleur arrière droit de la Coupe du monde, et aujourd'hui ce n'est pas le plus mauvais. C'est déjà arrivé que des joueurs soient moins bien dans leur club, je ne vais pas changer mon opinion sur eux. Après, si ça perdure, à moi de juger du niveau des joueurs, mais cela dépend aussi de la concurrence." Une phrase pas si sibylline que ça. Car si Deschamps a tancé ces joueurs et leur situation du moment, il ne pourra pas forcément faire sans eux. Du moins, là aussi, pour le moment.

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