Equipe de France: la FFF voulait rapatrier les Bleus dans un vol low cost après la finale de Coupe du monde

Malgré l’épopée des Bleus, battus au bout du suspense en finale par l’Argentine, tout n’a pas été rose dans les coulisses de l’équipe de France au Mondial qatari. Bien au contraire. Si les crispations autour du forfait de Karim Benzema sont connues depuis un moment, d’autres points de tensions, plus éloignés du football, sont révélés par Le Parisien ce vendredi.
D’après le quotidien, les petites économies souhaitées par la Fédération française de football (FFF) ont été la source de malentendus puis de frictions entre l’instance dirigée par Noël Le Graët et le groupe de Didier Deschamps. Outre le fait qu’une partie de staff a été oubliée dans la distribution de téléphones et des cartes SIM ou que la FFF a refusé de payer un supplément pour décorer une partie du hall de l’hôtel Al-Messila en bleu-blanc-rouge, la question du transport en avion a été un sujet de discorde.
"C'est minable"
Trois jours avant la finale contre l’Argentine, les hommes de Didier Deschamps ont appris que la FFF leur avait réservé un vol retour low cost à bord de la compagnie Air Portugal. La Fédération a finalement fait marche arrière devant le tollé, réservant finalement un vol Air France sur lequel certains - pas les joueurs - étaient en classe économique. "On a rapporté des millions d’euros à la FFF avec la place de vice-champion du monde et on voulait nous faire revenir en comptant les sous, s’emporte un membre des Bleus dans les colonnes du Parisien. C’est minable."
Avant ce fameux vol de retour post-finale, la gestion du voyage de leurs compagnes avait déjà irrité les joueurs. Certaines, conviées par la FFF au Qatar, étaient venues jusqu’au Moyen-Orient en classe économique face à la volonté des services administratifs de la FFF de serrer le budget des déplacements.
Noël Le Graët aurait été épargné par les critiques des joueurs, le patron de la Fédération se trouvant au Qatar pendant tout le tournoi et ne gérant pas ce type de dossier. C’est plutôt le nom de Florence Hardouin, la directrice générale, qui était le plus souvent cité au Qatar lorsqu’il fallait trouver un coupable. Ambiance.