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Equipe de France: Moulin critique à nouveau Deschamps

Candidat à la présidence de la FFF, Michel Moulin s'est fait remarquer en demandant le retour de Karim Benzema en équipe de France. Après la réponse du sélectionneur Didier Deschamps, l'entrepreneur en a remis une couche...

Cette fois, ça devient personnel. Candidat à l'élection pour la présidence de la Fédération française de football (FFF), Michel Moulin a demandé il y a quelques jours le retour de Karim Benzema chez les Bleus. Dans la foulée, Didier Deschamps lui a répondu dans les colonnes du Figaro: "Il y en a qui aiment faire le buzz. (...) Ce monsieur aurait dû faire acte de candidature pour le poste de sélectionneur", a ironisé le technicien.

Mais l'histoire, évidemment, ne s'arrête pas là. Après la réponse de Deschamps à Moulin, Moulin a tenu à répondre à la réponse de Deschamps. "Il me donne beaucoup trop d’importance, explique le candidat à Eurosport. Je pense que les gens n’ont pas compris ce que j’ai dit: je n’ai jamais dit qu’il fallait qu’il sélectionne Benzema. Ce que j’ai dit c’est qu’en tant que patron d’une fédération, vous êtes obligé de gérer une situation entre un sélectionneur et un joueur pour savoir s’il n’y a pas des choses à faire."

"Peut-être a-t-il peur qu’il y ait un vrai patron à la fédération?"

Avant d'hausser le ton à l'égard de "DD": "Monsieur Deschamps est quelqu'un que je respecte beaucoup, qui a beaucoup amené au foot français mais, cela dit, c’est inadmissible qu’un salarié de la fédération s’exprime pour un candidat."

Car selon Moulin, le sélectionneur roule clairement pour le président de la FFF Noël Le Graët, candidat à sa propre succession. "C’est inadmissible, estime-t-il. Il dit que je devrais candidater pour être sélectionneur. Mais est-il directeur de la communication de la FFF? Ou alors, il veut se présenter, dans quelques temps peut-être, à la présidence de la FFF? Et là, il le dit. (...) Peut-être a-t-il peur qu’il y ait un vrai patron à la fédération? Car s’il y a un vrai patron au-dessus de lui, il sera sélectionneur mais pas le patron de toute la fédération comme aujourd'hui."

Et Michel Moulin de lancer de nouvelles attaques: "Je vais prendre un exemple concret: à la Coupe du monde 2018, on sélectionne Rami alors qu’il y a Laporte, Lenglet qui sont largement au niveau de Rami. Deschamps nous explique ensuite que c’est parce qu'il amuse la galerie. Derrière, on s’aperçoit que l’agent et l'avocat de monsieur Deschamps sont aussi l’agent et l’avocat de monsieur Rami." Ce qui est faux, dans la mesure où le défenseur n'était pas représenté par Jean-Pierre Bernès à l'époque. Mais Moulin reste sur la même ligne: "Patron de la fédération, je lui poserais la question. (...) Aujourd’hui, Monsieur Deschamps fait ce qu’il veut."

CC