FFF: les réponses de la fédération aux reproches des inspecteurs de l'audit

Dans la synthèse du rapport de l'audit mené au sein de la Fédération française de football et remis ce mercredi au ministère des Sports, les inspecteurs épinglent non seulement Noël Le Graët et Florence Hardouin mais aussi le fonctionnement des instances fédérales. Avant que les conclusions définitives ne soient rendues publiques, la FFF avait apporté une réponse au rapport provisoire qui leur avait été transmis.
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En préambule, la FFF déplore le "délai très court de 48 heures" qui lui avait été laissé pour exposer ses arguments. Ce qui interroge, selon elle, "sur la réalité et la volonté d'une procédure contradictoire". D'autant que la fédération déplore que le rapport "procède davantage par affirmation que par démonstration, au risque de dénigrer de façon injustifiée". Et malgré les critiques, la fédération note que la mission d'inspection "ne fait état d'aucun manquement (...) aux contraintes légales et réglementaires qui régissent son organisation".
La FFF défend son bilan sur la politique de lutte contre les violences sexistes et sexuelles
Dans ce document de 16 pages, des précisions sont notamment apportées concernant la gouvernance: "La clarification des délégations de pouvoirs et de signatures permettra d’éviter, autant que faire se peut, le renouvellement de certains errements tenant à des difficultés relationnelles. En tout état de cause, ces difficultés n’ont pas eu pour effet de provoquer une défaillance systémique de la gouvernance fédérale".
Sur la politique de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, la FFF défend son travail et assure qu'elle cherche "constamment à améliorer les dispositifs en place" et qu'elle tâchera de prendre certaines recommendations en considération. La fédération dit aussi qu'elle "veillera à nommer plus explicitement les violences sexistes et sexuelles contre lesquelles elle entend lutter avec détermination". Dans le rapport, les inspecteurs déplorent en effet que la FFF "évite systématiquement l'emploi des mots violences sexistes sexuelles".
La réponse de la FFF ne porte pas sur les agissements de son président Noël Le Graët et de sa directrice générale Florence Hardouin, ce qui était attendu.