France-Kazakhstan: Deschamps n'exclut pas de reconduire Coman dans le couloir droit

L’équipe de France a réalisé un grand match de football pour atomiser (8-0) une faible équipe du Kazakhstan, rapidement dépassée par les vagues bleues, et se qualifier pour la Coupe du monde 2022. Les Bleus ont rendu une copie quasi parfaite dans un 3-4-2-1 désormais installé que le sélectionneur des Bleus a bonifié en choisissant de titulariser Kingsley Coman en piston droit, à la place de Benjamin Pavard. Dans une forme étincelante, le Munichois a illuminé son couloir avec des percussions incessantes et une grande fiabilité technique, récompensées par deux passes décisives. Cette option peut-elle être durable en équipe de France? Didier Deschamps ne l’écarte pas complètement.
Deschamps: "Il a fait les efforts sur le plan défensif"
"Je ne fais jamais one shot, c’est une option, a-t-il répondu en conférence de presse. C’est un rapport de force. Aujourd'hui, elle n’était, à mon sens, pas risquée du tout, du fait que j'imaginais qu'on allait avoir beaucoup plus le ballon, et qu’à partir de là, Kingsley, dans son couloir, se retrouverait dans la moitié adverse ou dans les trente derniers mètres. Et là, il a cette capacité, parce qu’il avait de très bonnes sensations, de percussion, qualité de centre. Est-ce que c’est possible de le répéter? Oui, c’est possible. Face à d’autres adversaires, ça demande des aménagements. Si on a le ballon, ça ne pose pas de problèmes, puisqu’il sera toujours en phase offensive, même si aujourd’hui il a fait des efforts, lorsqu’il a fallu le faire, sur le plan défensif."
Remplacé par Pavard en fin de match, Coman n’a pas eu à négocier tellement de situations défensives, il n’a d’ailleurs eu qu’un seul vrai duel à jouer. Mais s’il a pu s’exprimer offensivement avec autant d’aisance, c’est aussi et surtout parce que l’ensemble de l’équipe avait décidé qu’elle ne laisserait pas l’adversaire respirer, en appliquant un bloc très haut et agressif, avec des milieux très actifs à la récupération du ballon. Tous les joueurs sans exception ont cherché à mettre du rythme dans la circulation du ballon, a donné de la vitesse aux mouvements collectifs. Un cadre dans lequel Kingsley Coman s’épanouit. Et lorsque tous les joueurs autour évoluent à ce niveau, l’équipe de France est irrésistible.