RMC Sport

"On était face à un problème": les confidences de Chevalier sur son absence aux JO 2024

placeholder video
Avant d’être convoqué pour la première fois en équipe de France à l’occasion de ce rassemblement de novembre, Lucas Chevalier aurait pu faire partie de la sélection tricolore envoyée aux JO de Paris. Le gardien, qui n’avait finalement pas été libéré par Lille, est revenu sur cet épisode en conférence de presse, ce mardi.

La belle trajectoire de Lucas Chevalier n’est pas passée par la case JO. Convoqué pour la première en équipe de France A pour les matchs de Ligue des nations face à Israël (jeudi 14 novembre à 20h45) puis contre l’Italie (dimanche à 20h45), Lucas Chevalier aurait pu être découvert par le très grand public dès cet été.

Fortement pressenti pour figurer dans la sélection de Thierry Henry pour le tournoi olympique, le portier lillois était finalement resté dans son club, laissant Guillaume Restes (Toulouse) occuper le poste de gardien titulaire aux JO.

"Je revenais de blessure (il a été opéré du ménisque du genou gauche en mai, ndlr)", a confié Chevalier en conférence de presse ce mardi, à deux jours du match France-Israël au Stade de France. "J’étais en phase de rééducation, donc si je revenais pour les JO, j’allais devoir venir en cours de préparation. Je suis revenu le 15 juillet sur le terrain avec le Losc, et eux (la sélection olympique, ndlr), ils étaient en préparation."

>> Revivez la conférence de presse de Chevalier et Upamecano avant France-Israël

"Le président en a décidé autrement"

En plus de ce retour de blessure à gérer, le gardien nordiste avait une grosse échéance à négocier en club. Quatrièmes de Ligue 1 la saison dernière, les Dogues ont dû passer par un troisième tour préliminaire (qualification face à Fenerbahçe les 6 et 8 août) puis des barrages (qualification contre le Slavia Prague les 20 et 28 août) pour valider leur billet en Ligue des champions. "Comme je l’avais dit, si je peux tout faire, je fais tout. J’adore le foot, j’adore la compétition. On était face à un problème, car c’était soit les barrages, soit l’équipe de France", a poursuivi Chevalier face à la presse.

Devant de telles échéances, Olivier Létang, le président lillois, avait refusé de libérer son gardien. "Le président en a décidé autrement et c’est forcément une situation qu’on comprend", a encore confié Chevalier ce mardi. "Je les ai suivis et le parcours remarquable (médaille d’argent, ndlr), laisse forcément un léger regret. Au-delà de la médaille, ils ont vécu une expérience enrichissante. On est obligés de faire des choix dans la vie. Avec Lille, on a passé les barrages, il n’y a pas eu de casse. Est-ce que je serais arrivé plus tôt en équipe de France si j’étais venu aux JO? Je ne sais pas. Je pense surtout qu'aujourd'hui c’est en grande partie la Ligue des champions qui fait que je suis là." Et il n’est désormais plus question de calendriers qui s'entrechoquent.

F.Ga