Allemagne, Portugal, Hongrie: où en sont les adversaires des Bleus à un mois de l'Euro?

L’Allemagne au complet, les bannis sur le retour
On le sait depuis le mois de mars, l’Euro sera la dernière compétition de Joachim Löw en tant que sélectionneur allemand, avant de probablement passer le relais à Hansi Flick. Et le technicien de la Mannschaft aura probablement à cœur de finir sur une bonne note.
Pour cela, il peut compter à un mois du coup d’envoi sur l’ensemble de ses forces vives, même si Leon Goretzka a eu plusieurs pépins physiques dernièrement, et sera indisponble trois semaines. Les autres joueurs du Bayern (qui représentent au moins la moitié du onze de départ allemand), qui ont été sacrés champion d’Allemagne le week-end passé, vont probablement aborder les deux derniers matchs de la saison assez tranquillement, histoire d’arriver le plus frais possible en sélection. Ce qui ne sera pas le cas de Kai Havertz, Antonio Rüdiger et Timo Werner, qui vont jouer la finale de la Ligue des champions avec Chelsea, comme Ilkay Gündogan avec Manchester City.
Vu les mauvais résultats de l’Allemagne ces derniers mois, entre la fessée reçue contre l’Espagne en novembre (6-0) et l’embarrassante défaite contre la Macédoine en mars (2-1), Löw pourrait bien rappeler les bannis Thomas Müller, Mats Hummels et Jerome Boateng. Pour le premier, c’est à peu près sûr. Pour les deux autres, c’est plus incertain, mais le rallongement de la liste à 26 joueurs pourrait y aider, tout comme les lacunes défensives de la Mannschaft.
>> Euro: composez votre liste des 26 Bleus
Le Portugal avec Ronaldo, bonne ou mauvaise nouvelle?
Champion d’Europe sortant, le Portugal a l’intention de défendre son titre. Comme pour l’Allemagne, aucune blessure notable n’est à signaler de son côté, l’infirmerie est vide à M-1.
En mars, les hommes de Fernando Santos ont globalement bien débuté leur campagne de qualification pour le Mondial 2022, avec deux victoires contre l’Azerbaïdjan (1-0) et le Luxembourg (3-1), ainsi qu’un nul contre la Serbie (2-2). Le contenu n’était toutefois pas brillant, en partie à cause de Cristiano Ronaldo, qui vieillit (36 ans), et donne parfois l’impression d’handicaper son équipe lorsqu’il ne marque pas.
Entre Bruno Fernandes, Bernardo Silva, Diogo Jota, voire Joao Felix, le Portugal a toutefois de nombreuses options à disposition, et peut aligner sur le papier un onze très, très séduisant. A noter aussi la jolie saison du défenseur central Ruben Dias avec Manchester City. Un joueur qui vient de dépasser la barre… des 60 matchs disputés depuis septembre dernier. Attention au manque de fraîcheur.
La Hongrie s’inquiète pour Szoboszlai
Six victoires, trois nuls: la Hongrie est invaincue lors de ses neuf derniers matchs officiels, et abordera la compétition avec envie, d’autant qu’elle jouera deux de ses trois matchs de poule chez elle, à Budapest.
Sur le papier, elle n’a pas vraiment un effectif de stars comme ses trois adversaires, mais s’appuie sur quelques joueurs d’expérience tels que son attaquant Adam Szalai (Mayence), son défenseur Willi Orban (Leipzig) ou son gardien Peter Gulacsi (Leipzig), ainsi que sur une nouvelle génération emmenée par la pépite locale, le milieu Dominik Szoboszlai, 20 ans.
Mais ce dernier inquiète. Depuis son transfert de Salzbourg à Leipzig début janvier pour 20 millions d’euros, Szoboszlai n’a tout simplement pas joué le moindre match à cause d’une blessure aux adducteurs. Le joueur s’est entrainé pour la première fois avec le RBL ce lundi, et a tout de même été inclus dans la pré-liste de 30 joueurs dévoilée par le sélectionneur hongrois Marco Rossi la semaine dernière. Le technicien a précisé qu’il garderait le milieu dans son groupe si celui-ci retrouvait la forme d’ici le 1er juin. Tic-tac.