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Nice-Cologne: aucune interpellation dans la foulée des violences

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Le parquet de Nice annonce ce vendredi qu'il n'y a eu aucune interpellation à Nice ce jeudi soir, malgré les épisodes de violence qui ont marqué l'avant-match entre le Gym et Cologne en Ligue Europa Conférence.

Il n'y a eu aucune interpellation jeudi soir, après les affrontements entre supporters de l'OGC Nice et du FC Cologne, à l'Allianz Riviera de Nice, avant le coup d'envoi de la rencontre de Ligue Europa Conférence, a précisé le parquet de Nice jeudi.

"Il n'y a pas eu d'interpellation, mais des enquêtes seront diligentées avec notamment un travail d'analyse de la vidéo" pour identifier les supporters responsables, a indiqué vendredi à l'AFP le procureur de la République de Nice, Xavier Bonhomme.

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Trois cadres d'enquête ouverts

Le Parquet de Nice annonce ce vendredi matin que trois cadres d'enquête sont ouverts pour les motifs suivants: "dégradations en réunion sur la boutique officielle du club de l'OGC Nice", "violences en réunion aux abords du stade de l'Allianz Riviera", "violences en réunion au sein de l'enceinte sportive, introductions et jets de fumigènes et dégradations en réunion commises à l'intérieur du stade de l'Allianz Riviera".

Au total 32 personnes, dont neuf policiers et un stadier, ont été blessées jeudi soir, lors des violents affrontements entre supporters des deux clubs, dans les tribunes du stade niçois. Ces affrontements ont entraîné le report du coup d'envoi du match de près d'une heure, de 18h45 à 19h40. Ce bilan de la préfecture n'avait pas évolué vendredi matin.

Le pronostic vital du supporter parisien tombé n'est plus engagé

Parmi les quatre supporters hospitalisés se trouve notamment un supporter parisien "très alcoolisé" infiltré parmi les fans du club allemand et victime d'une chute de 5 mètres entre deux niveaux des tribunes, avait révélé la préfecture des Alpes-Maritimes jeudi soir. Son pronostic vital n'est plus engagé, a-t-on confirmé vendredi matin de même source. "Ce sont les Allemands qui ont chargé", avait affirmé dès jeudi soir la préfecture.

De fait, une heure avant le coup d'envoi du match de cette 1ère journée de Ligue Europa Conférence, ce sont plusieurs centaines de supporteurs cagoulés aux couleurs du club de Cologne, sur les plus de 8.000 présents dans la tribune Ray, qui ont envahi la tribune présidentielle, ou tribune Ségurane, pour aller en découdre avec les supporteurs niçois, installés eux en tribune populaire sud, ont constaté des journalistes de l'AFP dans le stade.

Les supporters en sont venus aux mains, parfois armés de fauteuils ou de barres de fer arrachées dans le stade. Selon la préfecture, 650 policiers et gendarmes avaient été déployés jeudi pour assurer la sécurité autour de ce match, ainsi que 600 stadiers au sein de l'Allianz Riviera.

Oudéa-Castéra annonce "faire le point avec le ministère de l'Intérieur"

"Nous allons faire le point avec le ministère de l'Intérrieur sur les faits et responsabilités derrière les graves incidents de ce soir à Nice et cette violence inacceptable que nos forces de l'ordre mobilisées autour du préfet et du maire mettent tout en oeuvre pour finir de juguler", avait tweeté mercredi en fin de soirée la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.

"Je déplore les comportements inciviques et scandaleux des supporteurs de Cologne et le non-respect de la ville qui les accueille de manière généreuse et fraternelle. Nous adresserons les factures liées aux dégradations et au nettoyage des espaces publics au club de Cologne", avait tweeté de son côté jeudi soir le maire de Nice, Christian Estrosi.

JAu avec AFP