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Nice-Cologne: "Il y en a marre", le coup de gueule de Rivère après les violences

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Le président de l'OGC Nice Jean-Pierre Rivère réagit aux violents incidents qui ont éclaté ce jeudi soir à l'Allianz Riviera au cours de la réception du FC Cologne en Ligue Europa Conférence. "Il y en a marre", gronde-t-il.

"Ce n'est plus supportable". Jean-Pierre Rivère prend la parole au lendemain des violences qui ont marqué l'avant-match entre Nice et Cologne, provoquant un retard du coup d'envoi de 55 minutes et 32 blessés au total. Le président niçois dénonce le comportement de certains supporters.

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"Quand vous vivez ça en direct, c'est terrible"

"Je crois que notre ministre des Sports a tout résumé. Il y en a marre, regrette-t-il. Quand vous vivez ça en direct, c’est terrible. Quand le lendemain vous le vivez une deuxième fois avec le recul, c’est encore pire parce qu’on a des images qui sont terribles. Ce n’est plus possible. Le football est un sport, un jeu, on accueille des familles, des enfants, ce n’est plus supportable".

Le président niçois fait référence à la prise de parole d'Amélie Oudéa-Castéra. "Il y en a marre, il y en a vraiment marre que notre sport soit sali de cette façon, qu'on ne puisse plus se dire qu'on va avec ses gamins de manière sereine et sécurisante dans un stade, avait-elle réagi. J'ai l'estomac noué parce que ça recommence, Nice-Cologne, avec des violences inouïes, des images choquantes sur les réseaux sociaux".

La ministre des Sports avaient ensuite appelé à du changement pour stopper les incidents dans les stades en France. "Il faut vraiment qu'on trouve tous ensemble les solutions pour traverser ça, qu'on fasse en sorte cette violence qui pénètre de plus en plus dans notre société s'arrête au moins à la porte de nos stades", réclamait-elle, avait de promettre de "faire le point avec le ministère de l'Intérieur", sur son compte Twitter.

"Il faut qu’on trouve une solution pour que ces gens ne s’approchent plus d’un stade"

Un avis partagé par Rivère, qui demande lui aussi des changements. "Le constat que je fais, c’est qu’en terme de sécurité, si le stade est sectorisé, on sécurise un peu mieux les choses, avance-t-il. Si on met trois fois plus de stadiers, on peut sécuriser un peu plus. Mais à un moment, il y a un constat: il y a des ultras et des hooligans. Ces gens-là, les hooligans, n’ont rien à faire dans un stade de football ni autour. D’autant plus que ce sont des gens qui, je pense, n’en sont pas à leur première affaire. Je parle notamment de certains Parisiens. Il faut qu’on trouve une solution pour que ces gens ne s’approchent plus d’un stade. Un stade ce n’est pas un défouloir, ce n’est pas un lieu de combat, c’est un lieu de partage et de sport. On en est très, très loin".

JAu