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Fair-play financier : le PSG pas concerné par l’assouplissement général

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Réuni ce lundi à Prague, le comité exécutif de l’UEFA a comme prévu amendé les règles du fair-play financier, notamment en ce qui concerne le déficit autorisé. Mais en sa qualité de club actuellement sanctionné, le Paris Saint-Germain ne pourra pas en bénéficier tout de suite.

Rien ne change pour le PSG. Si le comité exécutif de l’UEFA a retouché sa copie sur le fair-play financier, le club de la capitale ne pourra pas bénéficier dès cette saison de ces aménagements. Car le principe reste inchangé : les clubs qui veulent participer aux compétitions européennes doivent générer plus d’argent qu’ils n’en perdent. Mais surtout parce que la nouveauté introduite ce lundi concerne uniquement les clubs qui n’ont jamais été sanctionnés. Ces derniers ont ainsi la possibilité de dépasser le déficit autorisé (30 M€) sous réserve de mettre en place un sérieux projet de développement sur quatre ans maximum et de se déclarer volontaire pour un « accord de règlement ». Une manière pour l’UEFA de ne pas décourager les nouveaux investisseurs.

Malheureusement pour le PSG, ses riches propriétaires qataris sont arrivés trop tôt pour lui permettre de bénéficier de la mesure. Sanctionné jusqu’en 2016, le club parisien n’obtiendra donc pas plus cet été que les 60 millions d’euros autorisés (moins les 12 M€ déjà dépensés pour l’achat de Serge Aurier). A moins de vendre autant qu’il n’achète.

Epinglé pour un énorme contrat de sponsoring avec l'office du tourisme du Qatar jugé surévalué par les experts de l’UEFA (et ramené de 200 à 100M€), le club parisien va également devoir faire attention à un nouvelle règle pour rester dans les clous. Un sponsor qui représentera plus de 30% des revenus d'un club sera désormais considéré comme partie liée.

« Les nouvelles règles visent à étendre et à renforcer le fair-play financier, a déclaré par communiqué le président de l’UEFA, Michel Platini. Les objectifs restent les mêmes, nous évoluons simplement d'une période d'austérité vers une période où nous pouvons offrir davantage de possibilités pour une croissance et un développement durables. » A un rythme qui ne colle pas vraiment avec l’appétit parisien.

avec Antoine Arlot, à Prague