Coupe du monde féminine: "Je me sens qatari, arabe, africain, gay", la blague d'Infantino sur sa phrase lunaire du Qatar

Un rendez-vous important pour la Fifa. Ce jeudi, le coup d'envoi de la Coupe du monde féminine sera donné, pour un mois d'une compétition organisée par l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Président de l'instance, Gianni Infantino est arrivé ce mercredi à Auckland, l'occasion pour lui de lancer quelques messages en conférence de presse.
"Aujourd'hui (ce mercredi, NDLR), c'est la veille du match d'ouverture de la Coupe du monde féminine et pour moi, c'est le moment de se concentrer sur les points positifs, a lancé Infantino, ne souhaitant pas vraiment répondre aux différentes problématiques en lien avec le Mondial. Jusqu'à la finale, vous n'entendrez que des choses positives de ma part à propos de tout. Et si quelqu'un n'est toujours pas content de quelque chose, j'en suis désolé."
Disparité salariale entre les joueuses, problèmes liés aux diffuseurs : de nombreux sujets ont surgi ces dernières semaines. "À partir du 21 août, nous nous concentrerons sur d'autres questions dans le monde. Nous nous occuperons de tous les problèmes à venir, a poursuivi le président de la Fifa. Mais sérieusement, nous avons franchi des étapes importantes et tracé un chemin."
"Je me sens fatigué, mais très heureux"
Si 1,375 million de billets ont déjà été vendus, un record pour un Mondial féminin, de nombreuses places restent à prendre pour le public néo-zélandais. "On a besoin de vous, venez voir les matchs", a réagi Infantino, qui a défendu le niveau du football féminin. "Lorsqu'ils regarderont un match féminin pour la première fois, ils verront que c'est un jeu fantastique et très divertissant", a déclaré le Suisse.
Pour sa conférence de presse d'ouverture du Mondial féminin, le dirigeant de la Fifa s'est montré bien plus mesuré que huit mois plus tôt au Qatar en décembre pour l'épreuve masculine. "Aujourd'hui, je me sens qatari, arabe, africain, gay, homosexuel, handicapé, travailleur migrant", avait-il commenté à Doha dans un discours très commenté. A Auckland, il a simplement dit avec humour: "Vous voulez savoir comment je me sens? Je me sens fatigué car je viens d'atterrir, mais très heureux."