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Équipe de France: Diacre veut obtenir une grosse indemnité de la FFF, qui ne l'a pas licenciée

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Écartée de ses fonctions de sélectionneure des Bleues, Corinne Diacre n'aurait pas été licenciée par la Fédération française de football. Selon L'Équipe, la technicienne souhaiterait toucher une indemnité supplémentaire après son éviction provoquée par la fronde menée par certaines joueuses tricolores.

Tout juste nommé à la tête des Bleues, Hervé Renard a vécu une première journée "parfaite" lors du stage entamé ce lundi à Clairefontaine. Mais si le sélectionneur savoure son arrivée à la tête de l'équipe tricolore, le cas Corinne Diacre n'est pas encore réglé. Loin de là.

Selon L'Équipe, l'ancienne sélectionneure considère avoir été victime d'un complot fomenté par plusieurs joueuses. Alors que certaines frondeuses, comme Wendie Renard, ont été rappelées pour les matchs face à la Colombie et au Canada, Corinne Diacre souhaiterait se battre pour faire valoir ses droits.

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Diallo espère "trouver un accord" avec Diacre

Plutôt qu'un départ à l'amiable rapidement réglé, la sélectionneure entendrait quitter les Bleues avec un joli chèque. D'après L'Équipe, la FFF n'aurait pas adressé de lettre de licenciement à la technicienne de 48 ans et compterait la payer jusqu'à la fin de son contrat initial, soit jusqu'en août 2024 (après les Jeux olympiques de Paris). Sachant que son salaire mensuel brut est estimé à 27.000 euros.

L'instance présidée par Philippe Diallo permettrait même à l'ancien entraîneure de Clermont de garder son véhicule de fonction jusqu'à cette date. Problème, Corinne Diacre voudrait une indemnité en raison du préjudice subi lors de cette éviction et chiffrerait cette somme à environ un an de salaire. "Nous souhaitons trouver un accord avec Corinne, a fait savoir Philippe Diallo. Nous comprenons sa situation, mais il faut aussi comprendre que la FFF a été confrontée à une situation qu'elle n'a pas provoquée."

Diacre dénonce une "opération de déstabilisation médiatique"

Entendue par la police dans le cadre de l'affaire Hamraoui-Diallo fin mars, Corinne Diacre a ainsi pu écouter des enregistrements sonores confirmant une "opération de déstabilisation médiatique méticuleusement mise en place".

"Elle a pris connaissance de nombreux éléments communiqués par les enquêteurs - résultant, pour la plupart, de retranscriptions d'écoutes téléphoniques, a indiqué son avocat Maître Ayela via un communiqué transmis à la presse la semaine passée. Des écoutes téléphoniques dont le contenu, particulièrement choquant, est venu confirmer sans ambiguïté l'existence d'une opération de déstabilisation médiatique méticuleusement mise en place à son encontre." Une audition avec la police qui aurait contribué à renforcer le sentiment de Corinne Diacre d'avoir été victime d'un complot avant sa mise à l'écart.

JGL