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Real Madrid: chez les féminines aussi, le vestiaire a l’accent français

Maëlle Lakrar avec le Real Madrid le 20 novembre 2024

Maëlle Lakrar avec le Real Madrid le 20 novembre 2024 - Icon Sport

Deuxième de Liga et qualifiée en quarts de finale de Ligue des champions, la section féminine du Real Madrid compte quatre internationales françaises cette saison. 

Que serait le Real Madrid sans ses Tricolores? À Valdebebas, il n’est pas rare d’entendre parler français dans les couloirs. À l’entraînement, Mbappé et Camavinga aiment se chamailler, et forment un quatuor d’internationaux français avec Tchouaméni et Mendy. Vous connaissez Kylian, Eduardo, Aurélien et Ferland, mais connaissez-vous Maëlle, Sandie, Naomie et Mylène? 

Chez les féminines, aussi, le vestiaire a l'accent français. Depuis l’arrivée de la défenseure Maëlle Lakrar cet été, elles sont quatre Bleues à occuper les rangs du Real féminin, actuel 2e de Liga. L’ancienne Montpelliéraine y a rejoint Sandie Toletti, Naomie Feller et la gardienne Mylène Chavas, toutes internationales. 

Lakrar, nouvelle patronne dans la défense du Real

Depuis sa signature au sein de la maison blanche, Maëlle Lakrar s’est imposée comme une véritable tôlière. Indéboulonnable en défense centrale, la native du Vaucluse ne sort plus du 11, et fait l’unanimité au sein du club. 

Dans le vestiaire, les Françaises sont proches, et la défenseure a rapidement été intégrée, aidée notamment par la présence de Sandie Toletti, un visage familier pour elle. Toutes deux habituées des Bleues (24 sélections pour Lakrar, 53 pour Toletti), elles avaient déjà partagé les mêmes couleurs à Montpellier, de 2018 à 2020. 

Courtisée par de grands clubs européens, Sandie Toletti avait choisi le Real Madrid à l’été 2022. Depuis, elle s’y sent bien, et a réalisé un rêve en signant à Madrid, après deux ans à Levante. Revenue d’une blessure au ligament externe du genou droit, la plus espagnole des Françaises a marqué son cinquième but de la saison il y a une semaine, face à la Real Sociedad. 

Arrivée en même temps que Naomie Feller (6 sélections), elle a parfois endossé un rôle de grande sœur pour la jeune de 23 ans. Lorsque l’attaquante était blessée, Sandie Toletti venait la chercher chaque matin pour l’amener au centre d’entraînement, raconte-t-on dans leur entourage. 

À Madrid, les Bleues connaissent les Bleus

À Valdebebas, ou toutes les catégories et équipes partagent un même centre d’entraînement, l’équipe féminine s’entraîne à quelques pas seulement des garçons. Les Bleues du Real connaissent les Bleus de l’équipe masculine, avec qui elles entretiennent de bonnes relations. Ils ont parfois l’occasion de se croiser, comme lors du dîner de Noël organisé par le club, où équipes masculines et féminines avaient partagé un repas avec Florentino Perez et l’équipe de basket. 

Comme leurs homologues masculins, les féminines madrilènes occupent actuellement la 2e place de Liga. Elles comptent 6 points de retard sur le FC Barcelone, qui a encore un temps d’avance dans son développement. En Ligue des champions, elles auront un coup à jouer face à Arsenal en quart de finale. 

D’ici là, Maëlle Lakrar et Sandie Toletti ont déjà rendez-vous avec les Bleues. Toutes deux présentes dans la dernière liste de l’équipe de France, elles affrontent la Norvège ce vendredi soir à Toulouse.

Edgar Groleau, à Madrid