Kings League France: polémique après des chants insultants et anti-marseillais de supporters parisiens

La première journée de la Kings League France n’échappe pas à son lot de polémiques. Dimanche, des chants insultants et anti-marseillais ont été entendus lors du match Panam All Starz-Wolf Pack FC. La deuxième équipe citée est présidée par Adil Rami, ancien joueur de l’OM. Le club phocéen en est d’ailleurs le partenaire officiel.
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Des supporters du PSG qui avaient fait le déplacement au Parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint-Denis) pour soutenir Panam All Starz ont ainsi entonné un chant régulièrement entendu dans les travées du Parc des Princes en marge des matchs PSG-OM: "Dans la boue y’a des rats. Dans les égouts, les rats. Ils sont partout les rats. Ce sont les Marseillais."
Un chant dans le viseur des instances françaises
Ce chant, jugé raciste, est régulièrement dans le viseur des instances françaises. Le 1er mars dernier, deux semaines avant PSG-OM, il avait par exemple été entonné pendant plusieurs minutes au Parc des Princes lors du match de Ligue 1 contre Lille. Le speaker du stade avait alors pris la parole pour prévenir les supporters d'un risque de sanction par la la Ligue de football professionnel (LFP).
Le 26 janvier, les ultras niçois avaient déployé une banderole injurieuse sur laquelle les Marseillais étaient qualifiés de "rats". La commission de discipline de la LFP avait ensuite imposé trois matchs de fermeture à la tribune populaire sud de l'Allianz Riviera de Nice.
Rami: "Des ultras marseillais auraient aimé venir et on me les a refusés"
Pour les évènements de ce dimanche, la Kings League n’a pas (encore?) publiquement réagi. Après la rencontre, Adil Rami n’est pas non plus revenu sur ce chant. Mais le champion du monde 2018 a tout de même regretté la présence de ces supporters parisiens. "Il y a déjà eu des incohérences sur ce début de Kings League. Je voudrais dire deux, trois choses. Il y a des ultras marseillais qui auraient aimé venir et on me les a refusés. Et aujourd’hui, je vois qu’il y a des ultras parisiens…", a déploré l’ancien défenseur. Pas sûr que la polémique de ce week-end aide à convaincre les organisateurs d’accéder à sa demande.