RMC Sport

"Le football a gagné": Iniesta raconte comment il a surmonté une profonde dépression

placeholder video
En marge de la sortie de son livre Le mental compte aussi, Andres Iniesta est revenu sur sa dépression, survenue en 2009 après la mort de son ami Dani Jarque.

Au sommet de sa carrière à la fin des années 2000, Andres Iniesta cachait pourtant son mal-être. Dans un entretien à El Pais, en marge de la sortie de son livre Le mental compte aussi, l'ancien milieu du terrain du Barça a abordé à nouveau sa dépression traversée en 2009, après la mort de son ami Dani Jarque.

Jouer au football a tout de même soulagé Andres Iniesta dans cette période difficile. "Le football a été ma vie, ma passion, la manière dont je me suis le mieux exprimé et où j'ai été le plus heureux. C'est la partie qui a consolé la douleur intérieure que j'avais, que je ne laissais pas sortir ou que j'essayais de dissimuler d'une manière ou d'une autre", a lancé l'homme de 40 ans, à la retraite depuis octobre dernier.

Iniesta a aussi mal vécu son départ pour Barcelone, à 12 ans

En 2009, Andres Iniesta et ses coéquipiers avaient remporté la Ligue des champions, la Liga et la Coupe du Roi. Avant d'enchaîner avec la Supercoupe d'Espagne, de l'UEFA et la Coupe du monde des clubs. Cette équipe de Pep Guardiola est considérée comme l'une des meilleures de l'histoire.

Mais en août 2009, son ami Dani Jarque, joueur de l'Espanyol Barcelone, était retrouvé mort en marge d'un stage. De quoi plonger Iniesta dans une certaine noirceur. "C'est ainsi que ces deux mondes ont coexisté. Et le football a gagné", est revenu l'intéressé. "Jusqu'à ce que, avec le temps, la situation se retourne un peu et que l'autre monde intérieur dise 'hé, j'étais là'."

Andres Iniesta a abordé également son départ pour le FC Barcelone, à l'âge de 12 ans, où il avait quitté son village natal, à 500 kilomètres de distance. "Il y a deux faces", a-t-il abordé. "Sportivement, ça n'aurait pas pu mieux se dérouler, mais de manière plus personnelle, cette séparation nous a causé des ravages, à moi et à ma famille."

GL