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Barça: l'arbitrage d'un Clasico au centre d'une nouvelle polémique avec Piqué

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El Confidencial poursuit la diffusion de conversations entre Gerard Piqué, défenseur du FC Barcelone, et Luis Rubiales, président de la Fédération espagnole de football, en 2019. Dans l’une d’elles, le joueur peste contre une décision d’arbitrage avant un Clasico.

A chaque jour son petit scandale. El Confidencial poursuit la diffusion de conversations entre Gerard Piqué et Luis Rubiales, président de la Fédération espagnole de football (RFEF). Cela a débuté lundi avec les révélations sur la refonte de la Supercoupe d’Espagne menée ensemble par la RFEF et Kosmos, société de Piqué, généreusement rétribuée par cela. Depuis, de nombreux autres échanges entre les deux hommes ont été exhibés (dont une faveur demandée pour son club en Andorre).

Ce jeudi, le journal diffuse des messages WhatsApp entre Piqué et Rubiales datant de décembre 2019. Le président de la Fédération lance la conversation en demandant des nouvelles du joueur après un match nul sur le terrain de la Real Sociedad (2-2). Celui-ci lui répond en faisant part de son mécontentement.

Rubiales assure qu'il ne veut pas nuire au Barça

"Putain, aujourd'hui ils ont merdé", lance le défenseur du Barça, pestant contre un penalty non sifflé en faveur du Barça, qui en avait concédé un plus tôt dans la rencontre après un tirage de maillot de Sergio Busquets sur Diego Llorente à la réception d’un corner. "Ils n’ont pas consulté le VAR et ceux du VAR n’ont rien dit non plus, peste Piqué. Ils auraient dû avertir l'arbitre, poursuit Piqué. Surtout si tu siffles celui de Busi (Busquets, ndlr) en première mi-temps."

Rubiales lui répond alors dans un audio en assurant qu’il n’a pas vu l’action. "Je sais qu'ils ont sifflé un penalty douteux contre vous, lui répond le dirigeant dans un message audio (…) Et je sais qu'ils n'en ont pas sifflé un en votre faveur – une faute sur toi - m’a-t-on dit." Rubiales tente alors de rassurer son interlocuteur en lui signifiant qu’il n’a aucune intention de lui porter préjudice.

"Les contacts (dans la surface), soit c'est très clair, soit ils ne sont pas sifflés. Mais bon, je verrai plus tard. Hé, s'ils avaient tort... tu sais qu'étant moi au milieu, il n'y a aucun désir de nuire ou de profiter à qui que ce soit, tu sais?" Cette conversation était intervenue quatre jours avant un Clasico face au Real Madrid (0-0) au cœur d’une saison marquée par de nombreuses plaintes contre l’arbitrage des deux cadors. Les présidents des deux clubs avaient d’ailleurs appelé Rubiales pour s’en émouvoir. Le FC Barcelone avait finalement terminé la Liga à la deuxième place derrière le Real Madrid.

NC