Le président de l'Atlético réagit à la polémique sur le temps de jeu de Griezmann

Son début de saison doit sans doute le frustrer. A cause d'une curieuse clause dans son contrat de prêt signé entre le Barça et l'Atlético, Antoine Griezmann est systématiquement cantonné au banc de touche en début de match cette saison. 29, 29, 27, 28: c'est le nombre de minutes jouées par le Français sur ses quatre premiers matchs de Liga cette saison. Ce qui serait la conséquence directe d'une des conditions de la levée automatique de son option d'achat par les Colchoneros, qui dépend de son temps de jeu et prévoit que le transfert sera acté s'il participe à au moins 50% des rencontres madrilènes.
Interrogé par AS, Enrique Cerezo, président de l'Atlético de Madrid, a réagi à la polémique... sans y répondre. "Y a t-il une consigne pour que Griezmann joue moins de trente minute? Griezmann est un grand joueur et une grande personne (...) Je n'ai jamais été impliqué dans ce type de thématiques", insiste le dirigeant. Il n'a pas vraiment répondu. Mais il n'a pas non plus démenti.
Une clause qui joue en défaveur de Griezmann
Antoine Griezmann est prêté avec option d'achat du côté de l'Atlético par le FC Barcelone pour une deuxième saison. Les conditions du prêt sont les suivantes d'après la presse espagnole: s'il dispute plus de 50% des matchs en jouant plus de 30 minutes, l'option d'achat, fixée à 40 millions d'euros, sera automatiquement levée. Une clause originale mais pas si farfelue, et pourtant. Le problème, c'est que l'Atlético, en difficulté économiquement et pas entièrement convaincu par le rendement du champion du monde, ne souhaite pas qu'elle soit activée. Du moins pas à ce tarif.
Dans cette optique, le club espagnol semble avoir trouvé une parade: ne pas faire jouer que trente minutes maximum par match à Antoine Griezmann. Ce qui, avant la Coupe du monde qui se profile avec les Bleus, n'arrange pas grand monde, surtout pas le principal intéressé.