Bordeaux: "Ça fait beaucoup, beaucoup", Guion frustré par l'arbitrage après la défaite contre Troyes

Les Girondins ont concédé une nouvelle défaite ce dimanche, contre Troyes (2-0), concurrent direct pour le maintien. Pourtant, les Bordelais ont monopolisé le ballon (plus de 60% de possession). Sauf qu’ils n’ont jamais réussi à se montrer dangereux. Une seule occasion a fait trembler le camp troyen (Oudin, 49e). A part ça, Hwang a été bien seul, Adli inexistant et l’attaque bordelaise complètement inoffensive.
"Sur le match, il y avait de la volonté chez mes joueurs, je ne peux pas leur reprocher ça. Mais derrière, il y avait très peu de justesse technique. On a été en difficulté techniquement. On n'a pas senti les garçons avec ce geste juste dans les 30 derniers mètres", a reconnu David Guion en conférence de presse.
"Un gros travail que doivent faire les joueurs"
"Depuis que je suis arrivé, je me suis fait cette remarque: je vois que l'on n'arrive pas à faire le bon geste vers l'avant, mettre la bonne passe. On l'a vu à Clermont, là encore plus, qui plus est face à des défenses renforcées. C'est un gros travail que doivent faire les joueurs", a poursuivi le coach bordelais.
Il y a urgence du côté des Girondins. Ils sont toujours derniers de Ligue 1 et voient leurs concurrents directs gagner de précieux points (Saint Etienne et Troyes).
"Pas penalty ni sur l'un ni sur l'autre"
Face aux journalistes, David Guion s’est aussi montré critique face à l’arbitrage de la rencontre. Les Girondins ont encaissé deux penalties, inexistants selon le coach. "Pour moi, il n'y a vraiment pas penalty ni sur l'un ni sur l'autre. Avant le second penalty, il y a la main juste avant de Biancone alors qu'il y a Marcelo pour conclure donc c'est penalty pour nous. Il (l'arbitre) a raté son match, ça arrive mais c'est vrai que pour les Girondins, c'est récurrent entre le penalty qui n'a pas lieu à Reims, à Lens, et là, les deux penalties, ça fait beaucoup, beaucoup", a-t-il lancé.
Avec cette défaite, Bordeaux s’enfonce encore un peu plus dans la crise. Au coup de sifflet final, les joueurs ont été copieusement sifflés par les supporters. Guilavogui et Poussin ont tenté d’aller à la rencontre des ultras, mais ces derniers ont refusé le dialogue. Les Bordelais disputeront leur prochain match, face au PSG.