
Bordeaux: Guion compte sur Costil, en conflit avec les ultras et qui s'est "réfugié dans le travail"
Il est "touché psychologiquement", mais pourrait tout de même être titulaire samedi soir avec les Girondins de Bordeaux. Visé par des accusations de racisme portées par des supporters avant la trêve internationale, Benoît Costil s'est "réfugié dans le travail" au cours des derniers jours, selon son entraîneur David Guion.
"Benoît a été évidemment touché psychologiquement. Je lui ai laissé son week-end pour qu'il récupère. Il est à nouveau sur le terrain depuis le début de la semaine. Il fait partie du groupe, il postule pour une place ce samedi à Lille", a déclaré l'entraîneur bordelais, à deux jours de cette rencontre comptant pour la 30e journée de Ligue 1.
"Après ce week-end de récupération, il s'est réfugié dans le travail", a ajouté David Guion, qui a constaté que l'international français avait "très bien travaillé dans une ambiance très studieuse". Il l'estime ainsi "prêt pour cette fin de saison".
Soutenu par ses coéquipiers
Benoît Costil et son ancien coéquipier Laurent Koscielny, accusés de racisme par les supporters "Ultramarines", ont reçu le soutien de leurs actuels ou ex-coéquipiers qui "démentent formellement" ces accusations. L'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP) a elle aussi apporté "son soutien sans la moindre réserve".
À la mi-temps du match face à Montpellier (0-2), après une explication musclée derrière avec un leader des Ultramarines, le gardien bordelais avait mimé un geste suggérant que ce supporter était à la solde de la direction, déclenchant sifflets et insultes. Un peu plus tard, les ultras l'ont accusé de racisme, disant se baser sur les témoignages d'un ancien et d'un actuel salarié du club, proches du groupe professionnel. Après avoir annoncé à ses coéquipiers son départ du club dimanche, Costil s'est ravisé. La direction a indiqué n'avoir "aucune pièce visant à étayer" les allégations.