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Bordeaux: "Il ne fallait pas appuyer sur triangle", Thierry Henry ne comprend pas les "buts Playstation" à Angers

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Quelque peu médusé par la prestation déconcertante de Bordeaux à Angers (défaite 4-1), Thierry Henry était à court de mots à l’heure de commenter la triste prestation girondine. Il a alors osé une comparaison peu flatteuse.

Les observateurs présents en première loge pour assister à la catastrophe annoncée, tout comme les acteurs impliqués de près ou de loin dans ce désastre, ont eu beau chercher à comprendre comment une équipe pouvait à ce point se déliter, ils étaient bien en peine de se l’expliquer. Et pourtant, ce scénario, autant que la manière d’encaisser des buts casquettes largement évitables, ne devraient pas les surprendre.

Tout dans ce match symbolise les difficultés rencontrées par les Girondins de Bordeaux cette saison. Une sortie de Costil peu inspirée, après un replacement défensif plus que douteux de Mangas, laissait un trou béant dans le dos de la défense bordelaise. Mohamed-Ali Cho n’en demandait pas tant et ouvrait le score dans le but vide après seulement cinq minutes de jeu.

Henry: "Sur toutes les actions, il y a deux défenseurs pour quatre ou cinq attaquants"

"Quand on voit les actions, il y a des trous, le gardien sort, on ne sait pas pourquoi", relevait Thierry Henry, quelque peu abasourdi au micro de Prime Video, osant la comparaison avec "des buts PlayStation". "C’est comme quand tu appuies sur les boutons pour faire sortir ton gardien à contre-temps. Il ne fallait pas appuyer sur triangle. Ce n'était pas évident, a-t-il expliqué. Le défenseur sort à tort et à travers, on ne sait pas comment. Ce sont souvent des actions où il n'y a plus qu'à pousser la balle au fond des filets. Pas évident, vraiment."

S'il s'est ensuite rattrapé avec plusieurs parades spectaculaires, Costil n'a rien pu faire, trahi par une défense complètement dépassée dans la vitesse d’exécution et l’engagement, face à la tête en pleine lucarne de Batista Mendy, déboulé en force sur un coup franc d'Angelo Fulgini (36e).

Sékou Mara a bien tenté de relancer les siens à la reprise du jeu en seconde période (61e), mais Stéphane Bahoken a immédiatement redonné de l’air à son équipe (62e). Et sur un ultime contre, Pereira Lage a asséné le coup de grâce (90e). "Sur toutes les actions, il y a deux défenseurs pour quatre ou cinq attaquants, c'est vraiment difficile de se sauver comme ça", a froidement constaté Thierry Henry.

QM