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Bordeaux: "Le racisme n'est pas rentré dans le vestiaire", assure Guion

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Après la défaite du week-end dernier contre Montpellier (0-2), les Ultramarines ont accusé deux éléments des Girondins de Bordeaux Benoît Costil et Laurent Koscielny de racisme. David Guion a depuis défendu les principaux concernés.

Pour la première fois depuis le mois de janvier, les Girondins de Bordeaux ont retrouvé la victoire durant un match amical contre Alaves (2-1). Un succès pouvant potentiellement donner de la confiance à des joueurs qui traversent une période compliquée sur le plan sportif. En plus de la dernière position au classement, la situation s'est dégradée à Bordeaux entre les joueurs et les membres des Ultramarines. Lors du match contre Montpellier dimanche dernier, certains supporters ont accusé Benoît Costil et Laurent Koscielny de racisme.

En réponse à ces graves accusations, David Guion a pris la défense du gardien et du défenseur, dans des propos rapportés vendredi par France Bleu Gironde : "On a vécu une semaine difficile, tous ensemble, je pense que le club des Girondins est le club qui a fait jouer le plus d'étrangers cette année en Ligue 1. A aucun moment le racisme peut rentrer dans le vestiaire, il rentrera pas dans notre vestiaire, et il n'est pas rentré évidemment. J'ai vu les communiqués du club, des joueurs, des supporters. J'ai vu que l'objectif à tous et à Benoit (Costil) également c'est le maintien. Moi c'est ce qui m'intéresse. Et aujourd'hui, je veux des actes forts sur le terrain, je veux des victoires".

Les réactions de Koscielny et Costil

Guion n’est pas le seul à avoir défendu Costil et Koscielny. Ce jeudi, les joueurs sont sortis du silence en transmettant un communiqué à Sud Ouest, où ils démentent "formellement les accusations de racisme à l’encontre des joueurs et de l’équipe."

L’Union professionnelle des footballeurs français a partagé son indignation, suite au communiqué des Ultramarines: "Et puisqu’il leur fallait, pour mieux déverser leur haine, ajouter la honte à la dénonciation misérable, ils ont osé – mais comment ? Mais pourquoi ? Se servir du racisme, ce crime, ce délit avec lequel il n’est pas permis de jouer."

JO