
Bordeaux: poussé vers la sortie, Koscielny reste le capitaine de Petkovic
Déclaré indésirable par le président Gérard Lopez, Laurent Koscielny continue de faire partie intégrante du groupe professionnel des Girondins de Bordeaux. Au point où l'entraîneur bosnien Vladimir Petkovic a clairement fait savoir qu'il était disponible pour le match de championnat prévu dimanche (13h) sur la pelouse du Stade Rennais. Le défenseur central de 36 ans est même conforté dans son rôle de capitaine.
Interrogé en conférence de presse sur la disponibilité des joueurs comme Otavio et Koscielny, que le club souhaite faire partir cet hiver, Vladimir Petkovic a déclaré: "Ces joueurs ont travaillé avec nous et font partie de l'équipe actuelle. S'ils sont prêts, ils pourront jouer. Mon choix va se baser sur ceux que je juge physiquement et mentalement prêts pour surprendre Rennes".
"J'ai parlé avec lui"
En ce qui concerne le capitanat, Petkovic a indiqué ne pas avoir envisagé de changement, y compris malgré la situation actuelle tendue: "Le premier capitaine était Koscielny, et il l'est encore. Ensuite, c'est Costil et Briand. Puis on voit au fur et à mesure des joueurs disponibles".
Par ailleurs, l'ancien sélectionneur de la Suisse a fait preuve de prudence sur le conflit entre le joueur et le club. Il n'a ainsi que peu échangé à ce sujet avec l'intéressé: "Dans une telle situation, il n'est pas toujours nécessaire de beaucoup parler. J'ai laissé les esprits se calmer. J'ai parlé avec lui, mais les prochains matchs sont la chose importante".
Ces déclarations surviennent deux jours après la mise en garde très ferme de Gérard Lopez dans la presse à l'égard de Laurent Koscielny. "Il ne terminera pas la saison avec nous et il quittera le club en janvier", a ainsi déclaré le président et propriétaire du FCGB, à l'occasion d'un entretien avec Sud-Ouest. "Je pense qu'il peut encore jouer au foot donc si on peut l'aider à jouer encore, il partira comme joueur. Il a ce droit de se reconvertir aussi. Il y a un éventail de possibilités, elles sont toutes sur la table", a aussi lancé le dirigeant, promettant de régler l'affaire "en bonne intelligence".