Bordeaux-PSG, tops et flops: Neymar sauveur, Costil héros malheureux…

LES TOPS
Neymar, forcément
Il avait déjà revêtu le costume de sauveur contre le Strasbourg (1-0) et l’OL (0-1), délivrant le PSG grâce à des buts sublimes inscrits dans les tout derniers instants. Cette fois-ci, Neymar n’a pas attendu la fin de la rencontre pour débloquer un match de Ligue 1 bien mal embarqué, lui qui a à nouveau inscrit le seul but de la rencontre sur un service du revenant Kylian Mbappé (70e, 1-0). Le troisième but en quatre matches de L1 cette saison pour le Brésilien, son 37e en 41 apparitions dans l’élite française.
Disponible dans le jeu et toujours à la recherche du ballon, la star parisienne a également manqué le cadre à plusieurs reprises (44e, 54e, 68e). Mais qu’importe, Neymar a encore su se parer de son costume préféré cette saison, et prouve une nouvelle fois qu’il est un maillon essentiel d’une équipe qu’il a bien failli quitter cet été.
Heureusement pour Bordeaux, Costil était là
Si son Bordeaux s’est incliné sur un but de Neymar sur lequel le gardien ne peut pas faire grand-chose, marqué à bout portant, Benoît Costil aura été le meilleur joueur de cette rencontre. A n’en pas douter. Déjà auteur de deux parades décisives coup sur coup à la 29e minute – tout d’abord sur une tentative de lob d’Angel Di Maria, puis devant Neymar en angle fermé –, le gardien bordelais a même eu un peu de chance sur une frappe à quelques mètres face à lui de Kylian Mbappé… en se la prenant pleine poire (63e). Costil a effectué quelques arrêts supplémentaires, et sans lui, l’addition aurait pu être bien plus salée pour les hommes de Paulo Sousa.
Mbappé soigne son retour à la compétition
On ne l’avait plus vu sur une pelouse de Ligue 1 depuis le 25 août et le match face à Toulouse (4-0). De retour de blessure, Kylian Mbappé a débuté sur le banc avant d’entrer en jeu pour la dernière demi-heure à la place d’un Pablo Sarabia quelconque. Quelques minutes après son entrée, le ‘’petit prodige français’’ a rapidement eu une grosse occasion d’ouvrir le score. Sans réussite, lui qui a buté sur la tête de Costil (63e).
Mais Mbappé a prouvé quelques minutes plus tard qu’il était bien de retour en offrant sur un plateau le seul but du match à Neymar (70e, 0-1). L’international français a eu plusieurs occasions de marquer ensuite, mais sa prestation est terriblement encourageante alors que se profile un match européen important pour Paris face à Galatasaray, mardi. En tant que titulaire, cette fois?
Meunier enfin au diapason
Tancé suite à des prestations en demi-teinte depuis le début de saison, alors que ses concurrents directs au poste d’arrière-droit sont blessés (Colin Dagba, Thilo Kehrer), Thomas Meunier a offert cette fois-ci un visage plutôt séduisant sur la pelouse bordelaise. Sa belle activité dans son couloir aurait pu (dû) être récompensée avec un peu plus de justesse de la part de Neymar (44e, 69e), qui a été proche d’ouvrir le score sur deux bons centres du Belge. Pour une fois, Meunier a marqué des points dans l’esprit de Thomas Tuchel.
LES FLOPS
Les choix de Sousa
Bordeaux n’avait connu qu’une seule victoire face au PSG lors de ses 16 derniers matches de Ligue 1 (6 nuls, 9 défaites), un succès qui remonte au 15 mars 2015 à Chaban-Delmas (3-2). Paulo Sousa, était prévenu. Mais ce constat établi, force est de constater que l’entraîneur des Girondins n’a vraiment rien proposé pour interrompre cette lourde dynamique.
Aligné dans un 5-3-2 timide, son Bordeaux n’a rien tenté dans ce match, alors même que le PSG était bien moins effrayant qu’à son habitude. En atteste la première frappe cadrée girondine de Hwang Ui-jo, qu’il a fallu attendre jusqu’à la 76e minute. Paris a joué sans jamais être vraiment inquiété derrière, un peu à l’image de sa rencontre face à l’OL et au frileux Sylvinho. Paulo, Sylvinho, même non-combat.
Adli n’a pas vraiment manqué à son ex
Yacine Adli a vécu une rencontre face à son ancien club des plus compliquées. Le pauvre milieu de terrain français de 19 ans n’a rien réussi de tout ce qu’il a tenté et entrepris, en première période notamment. De nombreuses approximations, des passes ratées à la pelle, une activité totalement étouffée par le milieu de terrain parisien… Sorti à la 55e minute par son entraîneur, qui a préféré limiter les dégâts, Adli n’a pas dû offrir beaucoup de regrets aux dirigeants parisiens de le laisser partir au mois de janvier dernier.