"Ce que dit Jean-Michel est honteux", ça chauffe entre Larqué et Landreau sur l’arbitrage

Débat mouvementé dans Rothen s’enflamme. Il n’y a pas que sur les pelouses de Ligue 1 que l’arbitrage est source de tension. Sur RMC aussi. Invité de Rothen s'enflamme jeudi, Mickaël Landreau, nommé porte-parole de l’arbitrage en 2024, a défendu les officiels face aux critiques, notamment sur leur supposé manque d’ouverture. L’ex-gardien de but international a également été la cible d’une banderille de Jean-Michel Larqué.
Larqué dénonce "une secte fermée"
Pour la légende des Verts, le système de notation des arbitres est inadmissible: "On ne peut pas être en même temps juge et partie", peste Capitaine Larqué. "Les rapports et les notes sur les arbitres… ils se tiennent tous par la barbichette. Les rapports et les notes sur les arbitres devraient être donnés par des gens indépendants, non pas de la commission d’arbitrage, mais des gens indépendants de la Fédération française de football. J’y porterais plus de crédit. C’est une secte fermée."
Landreau: "Qui analyse mieux les joueurs?"
Des propos qui ont fait réagir Mickaël Landreau: "Je trouve que ce qu’il dit est honteux", a répondu froidement l’ancien Nantais. "Il fait énormément de mal aux hommes qui sont sur les terrains, les joueurs, les entraîneurs et les arbitres. Quand on a la dimension de quelqu’un comme Jean-Michel Larqué, on devrait mesurer ces propos." Et Landreau de se défendre au sujet des auteurs des notes: "Qui analyse mieux les joueurs? Ce n’est pas un consultant ni quelqu’un d’indépendant, c’est l’entraîneur. Aujourd’hui Amaury Delerue est l’entraîneur des arbitres. Une ligne de conduite a été posée. Des notes ont été mises en lien avec les performances et ce qui était attendu. Ça ne peut être personne d’autre que ceux qui sont présents au quotidien. A la fin de la saison, un management qui marche, c’est lorsque les joueurs savent que l’entraîneur ne triche pas. Celui qui joue, c’est celui qui est dans la ligne technique. Moi, ça me scotche que tu dises ça", conclut Mickaël Landreau.