
"Cela n'a rien à voir avec le fascisme": de retour à l'OL, Lovren se défend après la polémique sur un chant néo-nazi
À peine revenu en France, Dejan Lovren doit mettre les choses au clair. Le Croate a fait polémique récemment en reprenant des chants néo-nazis en compagnie de son coéquipier Brozovic pour célébrer la troisième place de son pays lors de la Coupe du monde au Qatar. Soutenu par son entraîneur Laurent Blanc, qui salue "une bonne recrue en tant que footballeur", l'ancien défenseur de Liverpool s'est défendu dans un entretien à l'AFP.
"J'ai déjà tout expliqué cela en Croatie à propos de cette vidéo sur YouTube mais cela n'a pas été repris en France. Pour moi, il s'agit d'une chanson patriotique qui a trait à mon pays, qui veut dire que j'aime mon pays. Le chant dont on parle n'est pas 'Za dom Spremni' mais 'Cavoglavé' qui n'est pas du tout fasciste. Il remonte à la libération du pays et à la gloire de la Croatie que nous chantons tous pour fêter un événement heureux. Mon pays a lutté pour son indépendance, obtenue très récemment, et reste en construction. Il n'est pas bon que mon séjour débute ainsi. Je respecte tout le monde", rappelle le défenseur.
"On déforme de manière tout de suite négative sans faire référence à la bonne chanson"
Dejan Lovren affirme avoir été "attaqué" après cette polémique. "La première personne qui m'a félicité après la Coupe du monde est Novak Djokovic qui est Serbe, un pays où j'ai beaucoup d'amis. On déforme de manière tout de suite négative sans faire référence à la bonne chanson. Cela n'a rien à voir avec le fascisme. Je suis donc surpris. J'arrive à Lyon avec une énergie positive que je veux afficher sur le terrain pour la transmettre à mes coéquipiers".
Questionné également sur ses propos contre les LGBT, le joueur des Vatreni rappelle qu'il a "beaucoup pris position" sur le sujet. "Contre les discriminations, le racisme avec notamment un soutien à Moïse Kean de la Juventus ou récemment Samuel Umtiti, ainsi que pour les droits des réfugiés. J'ai soutenu aussi les 'Black Live Matter'. J'ai toujours pensé que les discriminations n'avaient pas leur place dans le monde du football et maintenant on m'attaque sur ce sujet. Comme sur les LGBT, il n'y a jamais eu de problème et je n'ai jamais eu de problème avec tous ces sujets. A Lyon, il y a dix ans, j'avais aussi aidé la fondation à travers plusieurs opérations contre les discriminations."