Eviction de Sage, choix de Fonseca, objectifs et blague à Nuamah: ce que Textor a dit aux joueurs de l'OL ce mardi

Les arrivées de joueurs, les départs, Botafogo, l’OL, la DNCG… Sur tous les fronts ces derniers mois, le propriétaire de l’Olympique Lyonnais, John Textor, a encore animé le début de semaine. Lundi, au lendemain d’un nul décevant contre Nantes (1-1), l’homme d’affaires américain a décidé de trancher dans le vif, et d’écarter l’entraîneur Pierre Sage de ses fonctions.
Un choix très mal passé auprès des supporters rhodaniens, en témoigne le communiqué cinglant signé de neuf groupes de fans, et pas forcément populaire non plus au sein du vestiaire, qui appréciait Sage et qui s’apprête désormais à évoluer sous les ordres de Paulo Fonseca, dont l’arrivée n’est plus qu’une question d’heures.
En attendant la venue du technicien portugais, John Textor a décidé ce mardi d’aller justement à la rencontre des joueurs avant l’entraînement. Pour leur expliquer sa décision, pour les remobiliser, aussi. Avec sa verve habituelle.
"Ernest, tu restes !"
Textor a ainsi indiqué au groupe que le départ de Sage – auquel il réfléchissait depuis longtemps – n’était pas une fatalité. "J'ai fait de lui un entraîneur", a glissé en substance le patron de l’OL, ajoutant que Pierre Sage va désormais "faire carrière" grâce à cette expérience.
Soulignant le besoin d’avoir un coach expérimenté pour conduire l’équipe là où elle doit être à ses yeux, à savoir plus haut au classement, John Textor a aussi fixé des objectifs aux joueurs : remporter la Ligue Europa au printemps, tout en terminant dans le Top 4 en Ligue 1, afin d’assurer la qualification pour la prochaine Ligue des champions.
Dans ce discours d’un quart d’heure environ, le businessman en costume-cravate a aussi trouvé le moyen de faire sourire le vestiaire. En pleine prise de parole, son téléphone s’est mis à sonner. Et alors que les joueurs chuchotaient le traditionnel "amende, amende" (référence au règlement interne), Textor s’est fendu d’une drôle de saillie. "C’est un club qui veut acheter Nuamah mais il n’est pas à vendre ! Ernest, tu restes !" a-t-il lancé, devant une assistance hilare. Dans son coin, Ernest Nuamah, lui, riait jaune.