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FFF-LFP - Le Graët : "Cette année, on ne change pas le principe de montées et descentes"

Noël Le Graët

Noël Le Graët - AFP

Noël Le Graët est revenu sur BFM TV sur les raisons qui ont poussé le comité exécutif de la FFF à invalider la décision de la LFP sur le principe des deux montées et descentes en L1 et L2. Pour le président de la Fédération, le changement, ce n’est pas maintenant.

Noël Le Graët, pourquoi avoir révoqué la réforme de la LFP sur le principe des deux montées et descentes en Ligue 1 et Ligue 2 ?

Le Comex (comité exécutif) s’est réuni ce matin. Il a étudié ce dossier et considéré qu’il était temps d’arrêter les divergences fortes entre la L1 et la L2. Pas des divergences à termes mais sur l’année en cours, il est temps de prendre une décision. On demande à toutes les parties de se réunir le plus rapidement possible pour imaginer le futur, c’est-à-dire 2016-2017… Mais pour cette année, on ne change pas.

Frédéric Thiriez, le président de la LFP, est sorti très énervé de cette réunion. Pensez-vous comme lui que la guerre est déclarée entre la FFF et la LFP ?

Ce sont des mots qui ne me conviennent pas. Il y a des divergences sur un sujet mais ces mots-là ne comptent pas dans nos rapports. On a tellement de choses à faire ensemble. Moi je souhaite que la Ligue se porte bien, que Frédéric retrouve une unité avec la L1 et la L2. La Ligue, ce n’est pas seulement quelques clubs de L1. C’est 42 clubs, avec certes une majorité de L1 qui doit prendre des grandes décisions mais aujourd’hui, on veut la paix. Il faut trouver un système qui arrange tout le monde et qui ne soit pas un système guerrier. La saison démarre dans huit jours pour la L2, il était donc temps de prendre cette décision.

Pensez-vous que le dialogue soit encore possible avec les clubs de L1 ?

Bien évidemment. Certains sont concernés. Je peux comprendre ceux qui viennent de monter qui préfèrent que deux descendent parce que ça leur donne une chance de plus (de se maintenir). Mais les présidents de L1 sont des chefs d’entreprises. Ils comprendront très facilement qu’on ne prend pas des décisions hâtives, sans discuter avec les autres. Et surtout la L2.

A un an de l’Euro 2016 organisé en France, cette crise ne nuit-elle pas au foot français ?

Pas du tout. C’est la Fédération qui organise l’Euro 2016 avec l’UEFA. Tout est bien en place, aussi bien les stades que l’organisation. L’équipe nationale se prépare de façon remarquable. Tout est prêt. Ce sont des incidents mineurs et de parcours qui vont être réglés rapidement.