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Incidents Nice-OM: Létang aurait voulu plus de sévérité dans les sanctions

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Olivier Létang, le président de Lille, a réagi ce jeudi aux sanctions prononcées par la commission de discipline de la LFP après les incidents survenus lors du match entre Nice et l'OM. Des sanctions visiblement trop clémentes à ses yeux.

Il aurait aimé davantage de sévérité. En conférence de presse ce jeudi pour présenter la dernière recrue du Losc, le latéral suédois Gabriel Gudmundsson, Olivier Létang a été questionné sur les sanctions prises par la commission de discipline de la Ligue après les graves incidents survenus lors du match Nice-OM du 22 août.

"Je n’aime pas parler des autres clubs. On se concentre sur nous. Malgré tout, on a franchi des limites. A partir du moment où des spectateurs pénètrent sur une pelouse et s’en prennent physiquement aux acteurs, pour moi c’est inacceptable. On ne peut pas franchir cette frontière", a réagi le président du club nordiste.

Le match à rejouer sur terrain neutre

La commission de discipline a annoncé mercredi que le match entre Nice et Marseille, interrompu après 75 minutes de jeu, serait rejoué sur terrain neutre et à huis clos. Elle a également infligé aux Aiglons un retrait de deux points au classement, dont un avec sursis. Le défenseur espagnol Alvaro Gonzalez, qui avait jeté un ballon en direction du public niçois, a été suspendu pour deux matchs ferme, alors que Dimitri Payet, qui avait envoyé deux bouteilles en direction des tribunes après avoir été la cible de projectiles, a lui reçu une suspension d'un match avec sursis.

"Je m’attendais vraiment à avoir des sanctions qui fassent en sorte que l’on se dise ‘plus jamais ça’. Porter atteinte à l’intégrité physique des joueurs, c’est inacceptable", a insisté Létang.

De son côté, l’OM a fait part de son agacement concernant certaines décisions prises par l'instance. Invité d'Apolline Matin ce jeudi sur RMC, le directeur de la communication Jacques Cardoze a toutefois confirmé que le club phocéen rejouera bien le match sur terrain neutre.

"C’est une décision politique, en demi-teinte, et une décision qui à mon sens n’est pas à la hauteur de l’exemplarité qu’elle aurait dû donner au football français, a-t-il regretté. On a vu des saluts nazis dans cette tribune, on a vu 150 personnes envahir le terrain, 74 projectiles envoyés en 74 minutes, et finalement on s’est attaché à ce qu’il s'est passé à la 75e minute en sanctionnant Dimitri Payet et Alvaro, considérés comme fauteurs de troubles d’une certaine façon."

RR avec JBo