"J’ai morflé physiquement!" Deschamps raconte son retour à l’OM

Dans un entretien exclusif, à retrouver ce vendredi soir dans les émissions Ici c’est Willy et Breaking Sport sur RMC Sport, Didier Deschamps est revenu sur son passage comme entraîneur à l’Olympique de Marseille. Un moment de fierté comme de souffrance pour le sélectionneur des champions du monde français.

Cinq saisons comme joueur, trois comme entraîneur: l’Olympique de Marseille occupe une place à part dans la carrière et dans le cœur de Didier Deschamps, qui a tout connu du club phocéen, le terrain donc mais aussi le banc de touche. C’est évidemment cette dernière expérience qui reste dans les esprits au moment d’évoquer "DD" à l’OM, celle qui reste aussi dans celui du sélectionneur de l’équipe de France, champion hexagonal en 2010, avec en bonus, la Coupe de la Ligue - qu’il conservera les deux années suivantes – et le Trophée des Champions (également soulevé en 2011).

"La boucle était bouclée"

C’est donc le thème qu’a abordé Deschamps dans un entretien exclusif accordé à RMC Sport et aux émissions Ici c’est Willy et Breaking Sport. "J’ai vécu de grands moments, de l’émotion, j’ai morflé physiquement, raconte l’intéressé. Quand tu es coach d’un club très médiatisé comme l’OM, il y a une usure. Je suis revenu (comme entraîneur, ndlr) et je suis très fier de ce qu’on a fait, d’avoir redonné des titres à ce club-là parce qu’il m’avait beaucoup apporté, il m’a permis de faire cette carrière en Italie (à la Juventus de Turin, ndlr) et en équipe de France : la boucle était bouclée."

"C'est Marseille, tout est possible dans le bien comme dans le mal"

Une boucle qui a connu des moments forts. Comme le choc Inter-OM en 8es de finale de la Ligue des champions et le but décisif de Brandao (2-1). "Son but du dos ? Ça se travaille à l’entraînement" a commenté Deschamps avec le sourire. Moins souriant quelques instants plus tard au moment d’évoquer la réaction des supporters marseillais lors du quart de finale aller contre le Bayern Munich. "C’est irrationnel, s’interroge encore "DD". Je peux comprendre les divergences, mais là je ne comprends pas : quart de Ligue des Champions, tu as le Bayern… et une grève? Qu’est-ce qui peut justifier ça? Rien! Crie avant ou après mais là, comment c’est possible? C’est Marseille, tout est possible dans le bien comme dans le mal. La situation était tellement irrationnelle. J’ai du mal à la comprendre." Pas au point de ne pas resouhaiter l’ivresse sportive d’un tel moment à son ex. "J’espère qu’ils en connaitront un autre (quart de finale) rapidement."

RMC Sport