"Je n'en peux plus de l'arbitrage à la française", la colère de Daniel Riolo qui lance une invitation à Mickaël Landreau

La sixième journée de Ligue 1 a encore agacé Daniel Riolo. Dans l'After dimanche, l'éditorialiste a poussé un nouveau coup de gueule contre l'arrbitrage très tatillon pratiqué dans le football français en pointant du doigt les nombreux coups de siflet qui ont hâché la rencontre entre Lille et Lyon (0-1) mais aussi le carton rouge adressé à Jonathan Gradit après seulement 53 secondes de jeu lors de la rencontre Rennes-Lens (0-0).
"Je n'en peux plus de ces cartons rouges qui viennent trop vite, de ces fautes sifflées sans arrêt"
"Je n'en peux plus de l'arbitrage à la française", a-t-i lancé. "Je n'en peux plus de ces cartons rouges qui viennent trop vite, de ces fautes sifflées sans arrêt, - on l'a vu lors de Lille-Lyon - ça casse le rythme du match et ça a favorisé les Lyonnais. Quand tu défends, les cassures de rythme, ça t'aide. Qu'on ne vienne pas me parler des règlements: il y a douze lois du jeu, le reste c'est de l'adaptation, du pragmatisme. C'est dans des bureaux qu'on décide de dire: "sortez les cartons rouges vite, ne les sortez pas, sifflez avec telle lecture de l'esprit du jeu ou pas'. Ça, c'est de l'esprit, quelque chose qui est de l'adaptation et l'arbitrage à la française, je n'en peux plus, ça me saoûle."
"En plus, ça fait du mal au niveau du championnat. Et le niveau du championnat, depuis le début de la saison, n'est pas si mauvais malgré toutes nos difficultés, les galères financières, c'est pas mal ce qu'on voit.
Une invitation lancée à Landreau
Daniel Riolo a ensuite rebondi sur le rouge infligé à Gradit pour une faute en position de dernier défenseur sur Seko Fofana dans le rond central. Il cible l'arbitre M.Dechepy, symbole, selon lui, de cette propension à sanctionner très rapidement. "Dechepy, c'est une gâchette", lance-t-il. "Je refuse ce genre de rouges. Je ne veux pas qu'il y ait des rouges sur ce genre d'action. Rien ne me prouve que, quand tu pars à 50 mètres, tu vas réussir à aller devant le gardien sans être rattrapé. Si tu veux vraiment jouer là-dessus, sur le point de règlement, je veux même contester que c'est pas une action de but parce qu'il peut très bien être rattrapé. Deuxièmement, ce n'est pas l'esprit, en plus, Gradit fait tout pour se retenir, il retire le corps. Ça tue les matchs!"
"Je veux un arbitrage différent. Si ça fait partie du règlement, fais-le Dechepy si tu veux avoir ta bonne note! Je ne veux plus qu'il y ait de ça! On est le championnat statistiquement qui donne le plus de cartons rouges. Je ne suis pas étonné mais de tous les championnats européens, c'est là où ça dégaine le plus. Moi, je veux juste la réforme, c'est-à-dire qu'on siffle moins, même pour les contacts, un peu à l'anglaise. Et on ne donne pas les cartons rouges pour ce genre de trucs. Ce sont juste des règles qu'on donne au début de saison, c'est à la DNA que ça se décide avec M.Gautier et Mickaël Landreau."
"Stop aux cartons rouges!"
Daniel Riolo lance d'ailleurs une invitation à l'ancien gardien de Nantes et du PSG, actuel conseiller sportif et porte-parole à la direction de l'arbitrage. "Je veux lui demander: 'est-ce que tu trouves que c'est bien l'arbitrage fait de cette façon?'. Je ne vais pas lui dire: 't'es nul, les arbitres sont nuls', ce n'est pas mon propos, les arbitres font les sanctions, appliquent ce qu'on leur dit. Mais j'aimerais lui demander ce qu'il pense d'un esprit différent où ne on donnerait plus les cartons rouges là, où on arrêterait plus le jeu pour le moindre contact. Là, il (M.Vernice, arbitre de Lille-Lyon) avait un sifflet, on aurait dit un chef de gare!"
"Si demain, on fait une réforme, on te dit qu'il n'y a plus rouge sur ce genre de truc, on se dira: 'ok, ça ne mérite plus de rouge'. La limite, c'est si le joueur sort parce qu'il est blessé. De toute façon, c'est injuste parce que souvent celui qui met un tacle va prendre deux matchs et le joueur blessé sera absent trois mois. De toute façon, c'était injuste. Si le joueur sort (blessé), OK, tu sors aussi. Sinon, stop au carton rouge. On a vécu pendant 20 ans, il n'y en avait pas autant des cartons rouges. C'était une réforme, on a le droit de réformer dans l'autre sens."