"Le championnat saoudien est du niveau de la Ligue 1", assure Denayer, ancien joueur de l'OL

Passé par l'OL (2018-2022) et désormais sans club depuis la résiliation de son contrat avec Al-Fateh en Arabie saoudite, Jason Denayer estime que le championnat saoudien est au même niveau que la Ligue 1 et qu'il continue de se développer.

Les critiques de Cristiano Ronaldo vis-à-vis de la Ligue 1 ont visiblement donné des idées aux autres joueurs. Il y a quelques semaines, le Portugais n'avait pas pris de pincettes pour égratigner le niveau du championnat français, où seul le PSG tient la corde selon le quintuple Ballon d'or. Après Neymar, qui lui a goûté à la Ligue 1, un autre joueur passé par la France et l'Arabie saoudite a comparé les deux ligues. Ancien défenseur de l'OL (2018-2022) et passé par Al-Fateh avant la résiliation de son contrat (2023-2025), Jason Denayer garde de bons souvenirs de son passage en Arabie saoudite, et reste convaincu que le championnat n'a rien à envier au top 5 européen.

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"Le niveau en Arabie saoudite est très bon. Dans les sept premiers, il y a certainement des étrangers qui ont joué ou qui vont jouer dans de grands clubs européens. En raison de la chaleur, le rythme est différent. Il n'y a pas de hauts et de bas comme en Angleterre. Il ressemble plutôt à celui de l'Italie: on attaque, puis on se calme un peu. Mais si vous regardez les joueurs, le championnat saoudien est du niveau de la Ligue 1 française. En fait, si vous voyez les investissements ici, y compris à long terme, je pense que le championnat va continuer à se développer. Ils veulent vraiment changer le visage du football", assure l'international belge auprès de Niewsblad.

Rudi Garcia, un entraîneur qui a compté dans sa carrière

Au cours de ses quatre saisons dans le Rhône, le défenseur de 29 ans a occupé un rôle central sous les ordres de Rudi Garcia, qui lui a donné le brassard de capitaine à plusieurs reprises lors de son passage sur le banc lyonnais entre 2019 et 2021. "Notre relation était bonne. J'ai passé de très bons moments sous ses ordres. Lors de la première saison, nous avons atteint les demi-finales de la Ligue des champions. Plus tard, quand il était entraîneur d’Al-Nassr en Arabie saoudite, il a voulu m’amener là-bas. Finalement, aucun accord n’a été trouvé. Garcia est très direct, pose les bases mais il donne aussi aux joueurs la liberté nécessaire sur le terrain. Ce n’est pas que tout soit défini de manière très stricte. Ce n'est pas une PlayStation. Et il fait aussi attention à tous les acteurs", confie Denayer, qui voit d'un bon oeil l'arrivée du technicien de 60 ans à la tête de la sélection belge.

Une sélection que le défenseur n'a plus rejoint depuis la Coupe du monde 2022, où il occupait un rôle de réserviste sous les ordres de Roberto Martinez, avant de se blesser. "L'équipe nationale reste un objectif, oui, surtout avec Rudi Garcia. Mais d’abord, je dois être à 100% et trouver un club", rappelle l'ancien lyonnais, qui s'entretient physiquement à Dubaï dans l'attente d'un nouveau challenge.

AS