Le "couple" Lille-Antonetti pas encore prêt à se séparer

Dernier de Ligue 1 avant la réception de Nancy ce samedi (20h), Lille est dans une situation très difficile. Mais Frédéric Antonetti a été conforté dans ses fonctions d’entraîneur en début de semaine. Une marque de confiance que le coach corse apprécie.

Frédéric Antonetti et le LOSC, ce n’est pas encore fini. Ce mardi, l’ensemble du club nordiste était réuni dans l’amphithéâtre du domaine de Luchin et le Corse a été conforté dans ses fonctions, malgré la place de dernier de L1 après sept journées. Les dirigeants lillois sont derrière leur entraîneur et même un mauvais résultat ce samedi contre Nancy (20h), avant-dernier, ne remettrait pas en cause son avenir. Une marque de confiance que le technicien de 55 ans apprécie.

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« C’est mieux d’avoir la confiance et c’est là qu’on peut savoir si on peut faire un bout de chemin ensemble, explique-t-il en conférence de presse. C’est toujours très désagréable de vivre ces situations-là et on ne voudrait pas les vivre. Mais malheureusement, je crois que c’est utile. Ce n’est pas valable que pour nous mais aussi pour tous les clubs, parce que c’est à ce moment-là qu’on peut savoir si on peut vivre ensemble un certain temps. Quand j’apprends qu’il y a un club qui est en difficulté et qu’on reçoit deux entraîneurs alors qu’il y en a un en activité, je ne vois pas où ça peut nous mener. »

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« C’est comme dans un couple, c’est un problème de confiance »

Avec cinq défaites et un nul pour une seule victoire en sept rencontres, Antonetti peut toujours se rassurer en se disant qu’en 2002, Claude Puel avait été maintenu en poste par Michel Seydoux malgré une série de sept défaites consécutives en championnat. Ce qui inspire une petite comparaison à l’actuel entraîneur lillois : « C’est comme dans un couple, c’est un problème de confiance. Alors il faut bien analyser. Si on pense que c’est l’entraîneur qui, et il y en a qui ne sont pas loin de le penser, pose problème et bien on le change et puis ça repart. Si je voulais la sécurité de l’emploi, je n’aurais pas fait entraîneur. On sait très bien que c’est un métier difficile ».

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Alexandre ALAIN avec Jean BOMMEL