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Les chiffres de la lutte contre le piratage lors de PSG-OM

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L’Arcom a salué lundi le travail de ses équipes pour lutter contre le piratage de la Ligue 1 autour du Classique entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille. Malgré des chiffres en baisse par rapport à l'aller, qui peuvent s’expliquer selon l’institution.

Au cœur des discussions entre la LFP et DAZN pendant la nouvelle crise des droits TV, la lutte contre le piratage a cristallisé les tensions ces derniers mois. Directement critiquée pour son manque de réactivité face aux sites proposant de suivre illégalement les matchs de Ligue 1, l’Arcom est passé à la vitesse supérieure avec une opération d’envergure en marge de la 26e journée de championnat et notamment du Classique entre le PSG et l’OM.

>> Revivez PSG-OM (3-1)

Au lendemain de la rencontre remportée par les Parisiens contre leurs rivaux (3-1), l’instance s’est félicitée de son action auprès du journal L’Equipe. L'Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique a ainsi assuré avoir réussi à bloquer 171 noms de domaine menant vers des sites diffusant illégalement la L1.

Deux fois moins de sites bloqués que pour OM-PSG

Après la prise de parole des clubs de l’élite et de Ligue 2 dans une grande opération de communication avant le week-end, les actes ont donc suivi et en particulier lors du choc disputé au Parc des Princes avec deux salves de blocages: une demi-heure avant le coup d’envoi et une demi-heure après le coup d’envoi.

Toutefois, comme le rappelle le quotidien, la lutte contre le piratage avait entraîné le blocage de presque le double de sites lors du match aller disputé au Vélodrome le 27 octobre. Ce week-end-là, 340 sites pirates avaient été bloqués en amont de l’affiche OM-PSG. Une baisse significative justifiée par le travail réalisé ces dernières semaines par l’Arcom.

"La principale explication à cette baisse observée est donc la répétition des actions menées, qui joue sur le renouvellement et le nombre de services ciblés", s’est félicitée Pauline Combredet-Blassel, directrice générale du régulateur auprès de L’Equipe. Et l’ancienne secrétaire générale de l'Hadopi de préciser que la lutte contre le piratage portait "majoritairement" sur la question des sites IPTV.

JGL