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Ligue 1: le 99 très apprécié, quelques ruses... ces numéros de maillots étonnants cette saison

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En cette saison 2022-2023, la Ligue de football professionnel (LFP) a permis aux joueurs de choisir des numéros de maillot de 1 à 99. De Gianluigi Donnarumma à Alexis Sanchez, explications des choix les plus étranges et symboliques.

La limite fixée à 30 est révolue. Cette saison, la Ligue de football professionnel autorise à nouveau les joueurs à choisir un numéro de maillot allant de 1 à 99. De quoi offrir bien plus de possibilités aux acteurs du championnat français. Plusieurs d'entre eux ont profité de l'occasion pour retrouver un chiffre fétiche ou rendre un hommage à un département ou un proche.

Le 99, un numéro très prisé

Pour sa première année au PSG, Gianluigi Donnarumma avait été contraint d'abandonner son numéro favori, le 99, en référence à son année de naissance (1999). L'Italien n'a donc pas hésité pour récupérer un chiffre qu'il a toujours porté lors de son passage à l'AC Milan.

Khazri
Khazri © Icon

Donnarumma n'est pas le seul à avoir choisi le 99, même si tout le monde n'est pas né en 1999. Arrivé à Montpellier cette année, Wahbi Khazri a troqué le 10 contre le 99, dans la mesure où Stephy Mavididi a déjà le flocage lié historiquement aux meneurs de jeu.

Umut Bozok (Lorient), Mory Diaw (Clermont), Mario Lemina (Nice), Loïs Diony (Angers), Yllan Okou (Monaco), Rafik Guitane (Reims) ou Chancel Mbemba (Marseille) joueront aussi avec le 99 cette saison. Tout comme Noah Fadiga à Brest, en hommage à son père Khalilou, ancien joueur d'Auxerre qui a porté le même numéro au cours de sa carrière.

Des références aux dates de naissance ou aux départements

Alexandre Lacazette
Alexandre Lacazette © Icon

Lors de son premier passage à l'OL, Alexandre Lacazette affichait le 17 puis le 10 dans le dos de son maillot. Buteur sur penalty dès son premier match de la saison, le capitaine des Gones joue maintenant avec le 91. Une simple référence à son année de naissance, d'autant que ni le 9 (Moussa Dembélé) ni le 10 (Lucas Paqueta) ne sont disponibles. Tout comme le 90 pour Alexandre Letellier, qui est resté en tant que gardien au PSG, ou le 86 pour Anthony Robic, joueur de Bastia.

Ancien capitaine du club de la capitale, Mamadou Sakho n'a pas oublié ses origines, même s'il évolue désormais du côté de Montpellier. Ainsi, le défenseur s'affiche avec le 75, en hommage à Paris. Les départements d'Ile-de-France ont la cote également à l'image de Grejohn Kyei, originaire du 95 et qui a choisi ce numéro à Clermont ou Sada Thioub qui jouera avec le 92.

L'histoire se répète aussi pour les autres régions de France. Originaire du 69, le milieu de terrain Sofyan Chader a choisi ce chiffre à Clermont. Même chose pour le 29 de Mathias Autret à Auxerre, lui qui est né à Morlaix. Le 44 a eu lui les faveurs de Chaker Alhadhur (Ajaccio), né et formé à Nantes.

Des choix en attente...

Porteur du 22 à Reims, Hugo Ekitike n'a pas eu l'occasion de récupérer son numéro au PSG, propriété d'Abdou Diallo. "Il a donc choisi le 44 parce que 2 x 22... mais aussi parce qu'Ekitike est un palindrome et Hugo voulait un numéro qui se lise dans les deux sens", a expliqué l'entourage du joueur, pour justifier ce 44.

Hugo Ekitike
Hugo Ekitike © Icon

Revenu du côté de l'OL cet été, Corentin Tolisso doit aussi attendre pour obtenir le 8, qui appartient à Houssem Aouar, en instance de départ. Le champion du monde 2018 patiente alors avec le 88, pour doubler son numéro. Une petite polémique est née sur les réseaux sociaux en raison de la double-signification du 88, liée à un symbole néo-nazi.

Des numéros porte-bonheur ou presque

Recruté par l'AS Monaco cet été, l'attaquant suisse Breel Embolo découvre la Ligue 1. Il a donc eu l'occasion de retrouver le 36. "Ce numéro m'a déjà porté chance à Bâle. C'est avec lui que je suis devenu professionnel. Et puis, quand j'étais plus jeune, je prenais toujours la ligne de bus 36 pour venir à l'entraînement, a justifié l'international de la Nati. Enfin, 3 plus 6, cela fait 9; et 9, c'est le numéro classique d'un attaquant."

Son coéquipier Gelson Martins a lui repris le 77, qu'il affichait déjà au Sporting Portugal. En débarquant à Nice, le défenseur italien Viti a repris le 42, qu'il portait la saison dernière à Empoli.

Breel Embolo
Breel Embolo © Icon

Arrivé à Montpellier cette saison, Falaye Sacko aime le 7. Par conséquent, il a doublé le chiffre pour avoir le 77. Habitué du 7 également, Alexis Sanchez a été pris de court par Jonathan Clauss à l'OM. Qu'à cela ne tienne, il a hérité du 70. "J’ai choisi le chiffre 70 à cause du 7 et parce que quand j’étais enfant j’utilisais aussi le chiffre 10. J’aimais ces chiffres, a expliqué le Chilien. C’est le 70 parce qu’il avait le zéro du 10 et du 7, parce que je joue toujours avec le 7."

S'il n'est pas aussi connu que Sanchez, l'Autrichien Muhammed-Cham Saracevic compte bien se faire un nom, avec le 70. "Le numéro 7 était mon premier numéro en club. J’ai voulu y accoler le 0 parce que mon nombre préféré est le 10. Au final, je trouvais que le 70 était assez ressemblant", a expliqué le milieu à la presse locale.

Les belles histoires...

Moussa Sissoko
Moussa Sissoko © Icon

Attaquant d'Angers, Marin Jakoliš porte le 44 en hommage au basketteur Dražen Petrović, décédé dans un accident de la route à 28 ans. Le père de Jakoliš avait entraîné Petrović, passé par la NBA.

De manière plus joyeuse, outre son admiration pour Robinho, Alexis Flips a choisi le 70 en hommage à son fils, né le 7 mai dernier. Même explication pour Moussa Sissoko, qui arbore le 17 à Nantes, en lien avec le jour de la naissance de son fils.

GL